Fief Baronnial (attribué en mérite)

 

 

Actuel Seigneur : Malkav de Vampéria 

Précédent Seigneur : 

 

 

Description du Blason : « De gueules, à trois tinettes d'or. »

Devise : /

Nom des habitants : 

 

Seigneuries vassales recensées :

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Généralités historiques 

Bagnols doit son nom à une source d'eaux minérales qui sort de la montagne de Lancise, à 600 mètres de la ville, et qui paraît avoir été connue des Romains. Ces eaux jouirent d'une grande célébrité, pour la guérison de la lèpre. 

Il y a plus de 2000 ans, niché au creux d'une colline, dans une boucle de la Cèze (fluvius Cicer), se trouvait un petit village celte. Des Volques Arécomiques, vivaient là, prés de la route qui reliait Némausus (Nîmes) à Vasio et à Alba. Vasio, Vaison-la-Romaine, capitale des Voconces, Alba, capitale des Helviens, dont le territoire s'étendait jusqu'à l'Ardèche. 
La petite communauté était installée près de deux belles sources, la petite Fontaine et la Grande Fontaine. Près de la Grande Fontaine une légion romaine de retour d'Egypte construisit un petit temple dédié à Isis. Ses colonnes doriques et, peut être, le frontispice nous sont parvenus et constituent maintenant le porche de l'église paroissiale. 
Vers le IVème siècle, au temple romain succède un oratoire puis une chapelle. Au fil des âges, celle-ci s'est agrandie pour devenir l'église paroissiale. 
Plus au sud, à quelques dizaines de mètres, au bas de la Place Mallet, Place de la Mairie, se trouvait une petite nécropole. Au fil des travaux sur la place on découvre chaque fois de nouveaux sarcophages, datés des IVème et Vème siècle de notre ère. 

Au XIème siècle, le seigneur majeur de la baronnie de Bagnols était le Baron de Sabran, sénéchal du Comte de Toulouse. 

Les XIème, XIIème, XIIIème et XIVème siècle voient la ville se fortifier. 
En 1208, la 1ère charte communale est signée et contribue largement à l'expansion de la Ville. 
En 1223, création du marché hebdomadaire, le mercredi, par le roi Louis VIII, père de Saint-Louis. En 1309, Philippe le Bel, co-seigneur de Bagnols, ordonne la construction de la haute tour (devenue depuis la tour de l'Horloge). En 1316, il cède la baronnie de Bagnols au Cardinal des Ursins : Bagnols devient ainsi une place avancée des papes d'Avignon. Cela leur sera très utile quelques années plus tard, lorsque, à partir de 1339, débutera la guerre de Cent Ans, avec pour corollaire les exactions des grandes Compagnies et les épidémies de peste. 

En 1352 Le Comte de Beaufort de Turenne, marquis de Canilhac, frère du pape Clément VI acquiert les baronnies de Bagnols, d'Alès, d'Anduze et le château de Portes. La famille de Beaufort conservera Bagnols jusqu'après le XVe siècle [elle passe ensuite aux Tertuli puis très vite aux Montmorency]. 

En 1360 Pont-Saint-Esprit est pris et ravagé par les Grandes Compagnies. En 1361 après la paix de Bagnols elles se retirent, non sans avoir perçu une rançon de 60000 florins d'or. 
Le XIVe siècle voit ensuite Bagnols se doter de fortifications pour se protéger des pillards et des paysans révoltés, les "Tuchins". C'est alors Guillaume III Roger de Beaufort, Vicomte de Turenne, seigneur de Bagnols, capitaine général de la sénéchaussée de Beaucaire, qui siège à Bagnols et défend la région. 
Ce commandement aurait été fort mal exercé par le vicomte de Turenne qui s’en remit aux délégués des trois sénéchaussées (Beaucaire, Carcassonne et Toulouse) réunis en février 1383. Celles-ci en appelèrent à l’intervention militaire du roi. Il lui fut aussi reproché, en novembre 1382, d’avoir accueilli à Bagnols, Bernard Régis, Vachon, Verchière et Étienne Augier, dit Ferragut, capitaines tuchins, et leurs Tuniques Blanches qui défilèrent en musique et bannières déployées. Le vicomte entama même le dialogue avec Verchière, un ancien officier de son père, puis invita ses compagnons à venir boire un gobelet de vin en son Hôtel. 

En 1384, après les combats et les épidémies de peste il ne reste plus que 115 feux à Bagnols (moins de 600 personnes - ce qui reste considérable pour l'époque). 

En 1391, nomination du premier Viguier Royal de Bagnols : Jean André, co-seigneur de Sabran et de Saint-Gervais. Vingt cinq villages dépendent de cette viguerie. En 1420 Thomas d'Alberti de Luynes, panetier du roi, lui succède. Il possède un très bel hôtel place du marché. 

En 1453, la paix : la guerre de Cent ans est enfin terminée. 


Lévi Ben Gerson (1288-1344) est né à Bagnols : philosophe et savant, son traité d'astronomie fut traduit par le pape Clément VI. Il est l'inventeur d'un instrument d'astronomie appelé baculus Jacob servant à mesurer la position des astres et à observer les éclipses. 


Vestiges préhistoriques et antiques 

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Architecture civile 

  • Château et fortifications de la ville.

 

Architecture sacrée 

L’église Saint Jean-Baptiste à Bagnol sur Cèze est une église romane dont la façade date du XIème siècle. Agrandie une première fois au XIIème siècle, elle atteint ses dimensions et caractéristiques générales au XIIIème siècle, sous l’impulsion du prieur Bertrand Armand, qui devient évêque d’Uzès en 1249. 

De style gothique languedocien, certaines de ses caractéristiques sont surprenantes. Tout d’abord son porche Ionique. D’après la légende il serait un réemploi du porche d’un ancien temple romain, du IIIème siècle, construit sur le même emplacement. Le portail d’entrée en plein cintre est très simple, il ne comporte comme ornement qu’une simple archivolte reposant sur des impostes biseautées, mais l’accès au narthex se fait en descendant comme dans une crypte ! 

La longueur totale intérieure atteint 42,70 m, pour une largeur moyenne de 12,50 m, ce qui en fait une église légèrement plus grande que la chapelle Sixtine à Rome ! Autre caractéristique : la hauteur n’est que de 12,50 m aux croisées d’ogive de la nef, soit sensiblement identique à sa largeur.


Celtic_de_vandimion a écrit:
Octroi/Elévation du fief de : (facultatif) 
Rang du fief : 
Blasonnement : (facultatif) 


Nom complet du candidat : Malkav de Vamperia 
Nom IG : Malkav 
Ville de résidence : Uzes 
Titres :Vicomte de Rochefort d'Oc 
Décorations : Grand croix du Languedoc, janvier 1459 


Charges municipales (et dates) : 

Douanier d’Uzès : Environ 7 mois à 29 juin 1456 – 18 janvier 1457 
Conseiller municipal d’Uzès à de nombreuses reprises 
Maire d’Uzès à 6 reprises 
- 24 juillet 1456 au 22 août1456 – 1 mandat 
- 22 août 1457 au 14 novembre 1457 – 3 mandats 
- 9 décembre 1458 au 06 février 1459 – 2 mandats 
Tribun d’Uzès 
- Décembre 1456 à date manquante 
- 9 décembre 1458 au 06 février 1459 
Brigadier de la maréchaussée d’Uzès 
- Décembre 1456 à Février 1457 
- 22 décembre 1458 au 12 février 1459 
Chef de guet d’Uzès 
23 septembre 1457 au 11 décembre 1457 
Membre du guet d’Uzès 
Depuis sa création jusque maintenant 
Chef de port d’Uzès par interim 


Animateur d’Uzès : 9 décembre 1458 au 06 février 1459 – 2 mandats 


Charges ducales (et dates) : 
Prévôt des maréchaux du Languedoc : Mandat BBred – 11 février au 11 avril 1457 
Conseiller aux maires 
Juge du Languedoc (un mois) : 
Mandat Enduril – 17 mai 1457- 13 juin 1457 
Bailli du Languedoc 2 mandats : 
Mandat Enduril – 14 juin 1457 – 10 août 1457 
Mandat Klanacier – 05 juin 1458 - 04 août 1458 
Commissaire aux Mines du Languedoc 3 mandats 
Mandat Enduril – 23 juillet 1457 – 10 août 1457 
Mandat Klanacier – 05 juin 1458 - 04 août 1458 
Mandat Cebyss - 02 août 1459 – 03 octobre 1459 
Adjoint CAM (sans être élu) – 
Mandat Laurine - 7 février 1458 - 6 avril 1458 
Mandat Klanacier – 8 mai 1458 au 8 juin 1459 
Responsable comtal des affaires maritimes : 
Mandat Klanacier – 05 juillet 1458 - 04 août 1458 
Mandat Cebyss - 02 août 1459 – 03 octobre 1459 
Membre du CLE 
20 août 1457 au 15 janvier 1458 
Comte du Languedoc 
05 octobre 1458 - 02 décembre 1458 
Porte-parole du Languedoc 
Mandat Bbred - 03 avril 1459 - 01 juin 1459 
Conseiller au Commerce du Languedoc (3 mandats) 
Mandat Bbred – 09 mai 1459 - 01 juin 1459 
Mandat Cebyss - 18 août 1459 – 03 octobre 1459 
Mandat Klanacier – 28 novembre 1458 – 22 décembre 1459 
Procureur du Languedoc 
Mandat Bbred – 15 mai 1459 au 01 juin 1459 
Coordinateur des élus 
26 février 1457 – 19 Décembre 1457 suite aux divergences d’opinion liées au comte Félon Ryllas 
Co-conseiller économique : 
Mandat Laurine - 7 février 1458 - 6 avril 1458 
Conseiller aux maires: 
- 18 août 1457 au 08 septembre 1457 
- 20 février 1458 au 07 avril 2010 avec démission entre mais en continuant l’intérim jusqu’à avoir un remplaçant 


Citation:
Demande de baronnie pour Monseigneur Malkav de Vampérià 


Nous, Roderick de Vandimion, dict Celtic, Comte du Languedoc par la Grasce du Très-Haut et la reconnaissance de Sa Très Aristotélicienne Majesté Vonafred de Salmo-Salar, signifions par la présente, en pleine possession de nos facultés de corps et d’esprit, notre volonté d’octroyer une baronnie de mérite à Monseigneur Malkav de Vampérià, Vicomte de Rochefort d'Oc, en remerciement de son dévouement et de tout ce qu'il a mis en oeuvre pour le bien et la prospérité pérenne du Languedoc. 



S'il est une race de grands Languedociens, alors, sans nul doute possible, Monseigneur de Vampérià compte parmi ses plus illustres représentants. Son parcours témoigne d'un investissement de longue durée plus qu'exemplaire, mais ne dévoile pas tout des qualités humaines, des valeurs qui sont siennes, qui sont celles du Languedoc auquel il a consacré sa vie, consentant moult sacrifices pour le bien de sa patrie. On ne compte plus le nombre de personne qu’il a formées aux différents postes, qu’il a aidées. Il a toujours été disponible pour chacun, y compris lorsqu’il cumulait plusieurs charges comtales, et le reste encore aujourd'hui. Lorsque des Conseils Comtaux rencontraient des difficultés en raison de l'absence de plusieurs de leurs membres, il se proposait, n'hésitait pas un instant à assumer plusieurs fonctions. 

Ainsi, en a-t-il été lors du troisième mandat à la tête du Comté de Sa Grandeur Bbred de Llortz, voilà une année, où pendant près d'un mois, il a été Procureur, Porte-Parole, mais également Commissaire au Commerce, devenant par la même un des piliers du Conseil restreint à six membres.Ainsi, en a-t-il été encore lors du mandat de la Comtesse Cebyss l'Acier, à la fin de l'été de l'an MCDLIX, où il a brillament jonglé entre ses devoirs de Commissaire au Commerce et ceux de Commissaire aux Mines, dépassant même le cadre de ces fonctions pour devenir dans les faits un indispensable soutien et un véritable bras droit de Sa Grandeur. 

Outre ses qualités humaines, sa volonté de transmettre, d'aider, sa disponibilité exemplairie qui l'ont fait souvent aller au-delà de ses devoirs, il est un brillant économiste tel que notre Comté en a rarement connu. Monseigneur de Vampérià a révolutionné la gestion des mines en optimisant leur fonctionnement. Il a créé un outil de gestion qu’il a généreusement offert aux différents Conseillers aux Mines qui lui ont succédé. Celui-ci a permis non seulement de faciliter la tâche de ses successeurs, mais également de permettre au Languedoc de redresser ses finances. Après plus de 2 ans, ce système est toujours utilisé et continue de servir les intérêts du Languedoc. Véritable génie de la gestion du parc minier languedocien, il continue de prodiguer ses précieux conseils et demeure une véritable référence en la matière. Ainsi, durant le présent mandat, c'est encore sous son influence que le Conseil Comtal a pu opérer un changement de politique minière qui porte déjà ses fruits et a permis d'endiguer la chute de la trésorerie. 

Durant des années et ce sans interruption, il a été et demeure encore aujourd'hui l'une du clé essentielle du redressement économique du Languedoc, qui a longtemps traîné les stigmates du pillage de son Castel en été MCDLVI. Dans le domaine économique toujours, il n'a de cesse de se remettre en question, de mettre à jour son système, ses calculs, animé encore de cette flamme, de cette volonté de fournir les outils nécessaires aux Conseillers économiques pour faire du Languedoc un Comté florissant. 

Son apport concernant la politique maritime du Languedoc figure également comme un incontournable. Outre ses fonctions de chef de port d'Uzès dans le passé, il a participé activement à la finalisation du Code Maritime languedocien. Il a acheté un navire qu'il tient à disposition du Languedoc et de sa ville d'Uzès dans le souci d'aider à leur prospérité. Lors du présent mandat, il est à l'origine d'un projet ambitieux, dont la charge lui a été confié par le Conseil Comtal et qui devrait permettre au Languedoc, d'achever en quelques mois les travaux de construction d'un arsenal à Montpellier, offrant ainsi à son Comté la possibilité de mettre en place une politique de défense maritime et une politique commerciale sur la Méditerrannée plus ambitieuse. 

En matière d'économie encore, il a créé et longtemps tenu un lieu de coordination pour les bourgeois et opéré une organisation remarquable, efficiente des hauts fonctionnaires qui fournissent au Languedoc ses parchemins d'état. Sans compter le recensement fastidieux auquel il a procédé et qui a permis une réelle progression dans la gestion de cette problématique. En tant que Bailli du Languedoc, Monseigneur de Vampérià ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Il a usé de son génie pour diminuer de manière significative la dette comtale, tout en assurant le paiement des soldes de l'armée et les dépenses nécessaires à la défense face aux brigands. Elément qui en ajoute encore à ses nombreux mérites d'économistes. A cela, il faudrait ajouter sa contribution à l'échelle municipale. Bourgmestre de la bonne ville d'Uzès à six reprises, il a été une figure marquante de l'essor de cette cité, dont il a redressé les finances plusieurs fois après des pillages ou des gestions calamiteuses d'autres maires. 

Les Hauts Faits de Monseigneur de Vampérià ne se limitent pas à son domaine de prédilection. Il a oeuvré de manière remarquable à la défense du Languedoc et de sa ville en assumant la charge de responsable du guet à Uzès, en fournissant nombres d'informations stratégiques, de renseignements précieux et nécessaires pour l'organisation de la défense du Languedoc, en assumant régulièrement des gardes non rémunérées pour préserver sa ville des dangers. Là encore, il ne s'est pas contenté d'accomplir son devoir, quand bien même son humilité le poussera à dire le contraire, il a fait bien plus et mieux. L'ouvrage qu'il a abattu lorsqu'il a assumé a charge de Juge du Languedoc force tout autant le respect et témoigne encore de ce dévouement, de cette activité qui ne trouve que peu d'égale en Languedoc. En moins d'un mois, il a alors rattrapé un retard faramineux, jugeant et ce sans se fourvoyer plus d'une centaine d'affaires. 

Si ce grand du Languedoc a été récompensé d'une Grande Croix et s'est vu octroyé une Vicomté de retraite pour son mandat de Comte du mois d'octobre à décembre MCDLVIII. Nulle récompense n'est venue rendre hommage à son remarquable dévouement durant plus de trois années, à son génie économique, mais aussi à ses qualités humaines. Aussi, Nous, Roderick de Vandimion, dict Celtic, Comte du Languedoc par la Grasce du Très-Haut et la reconnaissance de Sa Très Aristotélicienne Majesté Vonafred de Salmo-Salar, avons décidé d'y remédier avec l'accord du Conseil Comtal actuel et de nos derniers prédécesseurs qui partageaient déjà cette volonté, avec l'accord de l'Assemblée nobilaire du Languedoc, qui s'est exprimée favorablement quant à l'octroi d'une Baronnie de mérite à Monseigneur Malkav de Vampérià, Vicomte de Rochefort d'Oc, lors du mandat de Sa Grandeur Jorocket d'Evanes l'été dernier. 



Nous, Roderick de Vandimion, Comte du Languedoc avons scellé ce XXIIe jour de mai de l'an de Grâce MCDLX. 



Citation:

Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,
Savoir faisons à tous présents et à venir : 

Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales et après consultation et votation du Collège Héraldique de France, validons et contresignons la demande de Sa Grandeur Celtic_de_Vandimion, comte du Languedoc, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres du Languedoc à Malkav Vampérià

Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Bagnols est bien fief mouvant du comté du Languedoc

Et qu'en conséquence de quoi, messire Malkav Vampérià se voit octroyer le fief de mérite de Bagnols, érigé en baronnie et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, « de gueules, à trois tinettes d'or », soit après dessin : 

 


En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le vingt-neuvième jour de juin de l'an de grâce MCDLX.