Concernant le fief

Attribution actuelle : Jehanne Elissa Raphaëlle de Volpilhat 

Précédent(s) Seigneur(s) : Marguerite Corteis de Volpilhat, Louis-Raphaël d'Appérault

 

La description des armoiries est : « D'azur à trois pals d'or, à la rose d'argent brochant sur le tout. »

La devise du fief est : Inconnue

Sa population se nomme : Calvissonnaises  - Calvissonnais

 

 

Seigneuries vassales recensées

Généralités historiques

  • Les alluvions de la plaine de la Vaunage, l’excellence du climat, les nombreuses sources, les lieux de refuges ne pouvaient manquer d’attirer et de retenir l’homme. Les stations préhistoriques, les oppida gaulois, les « villas » romaines y sont nombreux et attestent une occupation humaine dense et ininterrompue du néolithique à nos jours. 
  • Sur la commune de Calvisson, Canteperdrix (au-dessus de la carrière de pierres) est un témoin de la fin du 3éme millénaire avant notre ère (chalcolithique). On y trouve des sépultures datant du néolithique. A la même époque, des découvertes ont été faites à la Quairole. 
  • Sur le plateau de la Liquière (au-dessus de Sinsans) subsistent de nombreux enclos et vestiges antiques d’époques incertaines ; la Liquière ayant été habitée certainement du néolithique à l’époque romaine. 
  • Sous l’occupation romaine, qui dura 6 siècles (250 av JC , 350 après JC), c’est la fin des oppida. Les « villas » (villages) s’installent près des sources… La petite cité est née. Romains, Wisigoths, Mérovingiens, Arabes se succèdent sur cette terre généreuse. 
  • En 790, la Vaunage, "Vallis Anagia", est signalée par un vieux parchemin de l'abbaye de Notre Dame de Nîmes. Calvisson est mentionnée comme sa capitale. 
  • En 837 apparaît le nom de Cinsens (villa Cincianus), aujourd'hui Sinsans. 
  • En 876 un long procès qui dure 16 ans et connu sous le nom de "plaid de Bizac" est entamé. Le village, usurpé par le Seigneur Genèse, est revendiqué par l'Evèque Gilbert de Nîmes. Raimond, Comte de Nîmes, tente de résoudre le problème. Allidulfe, Vicomte de Nîmes, se rend à Bizac. En avril 892, l'Evèque de Nîmes récupère son bien. Bizac n'est aujourd'hui qu'un hameau de Calvisson. 
  • En 923, le chemin des poissonniers, bien connu à Calvisson, est mentionné sous le nom de "carriera peïssouniera". 
  • La Vaunage fait partie du domaine royal, sous la tutelle du comte de Toulouse qui délègue ses pouvoirs aux Vicomtes de Nîmes. 
  • 1060: Le nom de la cité apparaît : " In terminium de Calvitione " 
  • 1078, Calvisson a un puissant château qui appartient aux vicomtes de Nîmes, les Bernard Aton. Dressé sur la colline, il est surmonté de deux tours de 18 et 22 mètres. La grande salle a 26 mètres de long et de nombreuses dépendances. L’ensemble couvre 2000 m². Il apparaît comme ayant une grande importance dès cette époque. C’est un château-fort commandant toute la région… 
  • 1229: C’est la fin de la domination des comtes de Toulouse. La Vaunage entre dans la couronne. On peut y voir les châteaux de Calvisson, Clarensac, Caveirac (?), Langlade et Boissières. 
  • 1303: Philippe le Bel, roi de France a des démêlés avec le Pape Boniface VIII , ce dernier ayant lancé une excommunication à son encontre. Le roi décide que le pape doit être mis en jugement devant un concile général qui se tiendra à Lyon. Il envoie Guillaume de Nogaret avec 800 hommes pour l’arrêter en Italie. Il s’empare sans difficulté, en septembre 1303, de la petite ville d’Agnani, où le pape s’est réfugié . Une tradition affirme queGuillaume de Nogaret a frappé le Pape de son gantelet de fer. Le pape, âgé de 86 ans, meurt d’émotion un mois plus tard. 
  • 1304: Un acte royal de Philippe le Bel donne, entre autre, la seigneurie de Calvisson et le Pays de Vaunage à Guillaume de Nogaret en signe de reconnaissance. Il lui donne la basse et haute justice sur Calvisson (cette dernière permettant de condamner à mort). Un gibet va se dresser au pied du château au lieu dit " Ro di mort ", chemin de la potence ? Guillaume de Nogaret est donc le premier seigneur de Calvisson dont la propriété ne sera plus contestée. A sa mort, en 1313, la terre de Calvisson passe à son neveu Raimond de Nogaret. En ce début du XIVème siècle, Calvisson et ses hameaux comptent 397 feux. C’est un village important puisqu’ y siège une viguerie . Il avait acquis, très tôt, une certaine autonomie communale puisqu’en 1318, nous apprenons l’existence de Consuls administrateurs de la cité. 
  • 1373: Le recensement de la Sénéchaussée, après une terrible épidémie de peste, fait état lamentable de la région. Calvisson est tombé à 86 feux ! Il faudra un siècle pour combler cette hécatombe. C’est à cette époque que Raimond de Nogaret institue une donation de Calvisson à Raimond d’Apchier qui meurt en 1413. Sa fille, blanche, se marie avec Raimond de Murat. Ils auront une fille unique Marguerite. 
  • 1440: Louis Louet, Lieutenant-Sénéchal de Beaucaire, épouse Marguerite Murat. 
  • 1449: Il devient Baron de Calvisson (lettre du roi Charles VIII). Leur descendance donnera les barons puis les marquis de Calvisson qui joueront un certain rôle dans la noblesse du Languedoc et les Etats Généraux de la Province.

 

Vestiges préhistoriques et antiques

  • Moulin de Lautier : paléolithique moyen. 
  • Sépultures néolithiques au village chalcolithique de Canteperdrix. 
  • Vestiges de la Bergerie Hermet : habitat de la civilisation des Champs d'Urnes (7ème av.J.-C.), nécropole du Hallstatt, sépulture de La Tène. 
  • Oppidum de la Liquière : habitat des 7ème et 6ème av.J.-C., vestiges étrusques et grecs. 
  • Oppidum de la Font du Coucou. 
  • Stèles inscrites et autel funéraire gallo-romain.

Architectures civiles

  • Calvisson possède ses murs et son château du 12ème siècle. Trois portes donnent accès dans la ville : L’une, située près du pont, (Le Rampan) est la plus importante et la plus monumentale (1) ; la deuxième se situe à Flourans (Florent) (2) et laisse le quartier de Palanquine (Palauquine) en dehors des murs ; enfin la troisième est située à l’Herboux (3) à l’entrée de la rue Pradonne. Dans cette enceinte réduite s’entassent 1500 à 2000 habitants. La rue droite traverse le village de la porte 1 à la porte 2. L'enceinte où se situe le château s'appelle le Fort Vieux. Ce puissant château est dressé sur la colline, il est surmonté de deux tours de 18 et 22 mètres. La grande salle a 26 mètres de long et de nombreuses dépendances. L’ensemble couvre 2000 m². Il apparaît comme ayant une grande importance dès cette époque. C’est un château fort commandant toute la région… 
  • Un gibet se dresse au pied du château au lieu dit " Ro di mort ", chemin de la potence 
  • Un souterrain mènerait à la maison seigneuriale au centre du village 
  • Le lavoir Florent, XIV° siècle.

Architectures sacrées

  • Eglise St Saturnin gothique provençal 12ème/15ème, située au centre du village. [Le monument achevé en 1486 a été profondément transformé, notamment à la fin du XVII e siècle. Il subit de nombreux travaux de nouveau en 1819.]

Documents relatifs au fief

Baronnie obtenue par échange avec la baronnie de Bram [qui n'en était pas une IRL] héritée de sa mère, Elissa de Volpilhat, faite baronne par Denys de Bourbon, et dont les mérites sont développés ici [Denys s'excuse pour la qualité médiocre de la patente] : 

Citation:
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Liste des Mérites et des qualités : 

Elissa, baronne de malpertuis, a connu une longue carrière en languedoc. Deux fois maires de carcassonne, présentes de nombreuses fois au conseil il y exerça les charges de prévôt, procureur, juge, chambellan, et Commissaire au commerce sur une vaste période de 5 mois). Ajoutez y une rare activité au sein du conseil comtale, nous avons là une personne exeptionnelle à qui Je voudrait décerner la vicomté de Razès. 
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A Montpellier, le 17 aout 1454. 
Denys, Comte du Languedoc


Citation:
A tous présent et advenir salut. 

En vertu des pouvoirs afférant à ma charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict Touraine, Maréchal d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons les procédures d'annoblissements concernant les personnes suivantes : 

- Messire Jub au titre de baron de la Guardiole 
- Dame Elissa au titre de baronne de Bram 
- Messire Deboitemendumenix au titre de baron de Largentière 

Apres consultation idoine, nous ne validons ni ne contresignons la procédure d'annoblissement concernant Messire Jean de bourbon et Dame Lea10 pour respectivement la baronnie de la Voulte et Saugues 

Faict le trentieme jour du mois d'Auguste de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Quatre, sous le régne de nostre bien aimée majesté le Roy Levan III de Normandie 



Nota : Pour une pecadille administrative, après validation des hérauts pour la Vicomté, les Maréchaux d'Armes passant derrière en ont fait une baronnie. Elissa, s'offusquant de ce que Razès soit classé en "baronnie", demanda et obtint qu'on lui octroie un autre fief à la place ayant rang de baronnie - et faisant confiance aux hérauts ayant rempli la liste des fiefs disponibles. Ce n'est que plus tard qu'elle se rendit compte que Bram ne fut une baronnie qu'au XVII° siècle. La première demande d'échange échoua. 
Grâce à une jurisprudence, Marguerite, ayant hérité du fief, obtint de le faire changer pour Cauvisson, Baronnie historique : 

Apolon a écrit:
Avec l'autorisation de Montjoie, et du Comte TT du Languedoc, Margot de Volpilhat est autorisée à échanger son fief de Bram contre celui de Calvisson


Ironie du sort, Cauvisson, baronnie historique, se voit hérigée en vicomté par la présente patente : 

LeGueux a écrit:
Nous, LeGueux, X° Comte du Languedoc de par la volonté des urnes et d’Aristote, à tous ceux qui cette présente lettre liront, présent et advenir, 

salut. 

Au vu de ses mérites, Nous estimons qu’il est de notre devoir d’expédier la présente afin de donner des marques publiques de la reconnaissance qu’il nous est donné de ressentir pour la dicte "Marguerite Corteis de Volpilhat". 


Ainsi nous vous exposons les fait qui amène cette reconnaissance : 

Au niveau municipal, elle fut avant d’entrer au conseil comtal, responsable de l’échevinat aux vagabonds, ayant en charge l’intégration des nouveaux arrivants à Carcassonne jusqu’en mars 1455 poste qu’elle abandonne lorsqu’elle prend une charge de conseiller comtal. 
En outre elle fut l’une des trois organisatrices du Troisième Carnaval de Carcassonne en mars 1455, événement dont la portée a dépassé les frontières du comté. 



Elle entre au conseil comtal sous le mandat de Guilhem TT de Tréviers. Elle est aussitôt nommée Juge, fonction qu’elle exercera d’une manière très sérieuse durant ce mandat, puis le notre, où elle est reconduite à cette tache. d'avril à juin 1455, amenant les premières peines d’exposition publique (pilori, marquage au fer) prononcées en Languedoc, ainsi qu’une base permettant la réalisation de procès publics dont les premiers tests de rodage sont actuellement en cours. 
Nous n’avons hélas pas le nombre exact de verdicts rendus, mais vous imaginez bien le nombre qu’il peut y avoir dans un comté de neuf villes. Ce dont nous sommes sûrs, c’est qu’aucun procès n’a souffert de retard excessif de son fait, malgré qu’elle ait eu des cas difficiles et délicats à juger, et du cumul des charges. 

Sous notre législature, du 25 avril au 25 juin 1455 , nous la nommons Chambellan en sus. 
De sa charge de Chambellan, il ressort, en plus des nominations, révocations, de l’accueil des diplomates, gérer le personnel, proposer une bonne quinzaine de traités à ratifier, elle a organisé et supervisé le déménagement de la Chancellerie, agencé elle-même l’organisation des nouveaux locaux, déménagé elle-même certaines ambassades non affectées, déménagement effectué en un temps restreint n’excédant pas une semaine entre la prise de décision du conseil et l’entrée des ambassadeurs au nouveau domaine. Elle a enfin remis sur pied le projet de réunion au sommet à Sauveterre entre provinces voisines et s’efforce de lui donner consistance. 

En outre, ayant réanimé les relations avec les deux archevêchés couvrant la province, et donc la nécessité d’un conseiller aux cultes se faisant ressentir, elle s’est tout naturellement portée volontaire pour ce poste supplémentaire. 

La charge de conseillère aux cultes, nouvelle en notre province, lui a fait organiser une enquête comtale afin de sonder les tendances religieuses de la province, en prévision de révision / rédaction de concordat avec les provinces ecclésiastiques de Bourges et de Narbonne. 
Toujours à ce titre, elle participe activement aux négociations du concordat entre le Languedoc et l’évêché du Puy (province de Bourges), concordat en cours de validation actuellement ; est présente aux discussions au sujet de l’organisation du pèlerinage au Puy ; et siège au conseil de la foy de Narbonne où elle participent aux discussions concernant la révision du concordat Narbonnais. 

Enfin, son implication en tant que conseillère comtale dépasse largement le cadre de ses déjà nombreuses attributions. Elle participe activement à tous les débats, amenant propositions et idées. 
En outre elle participe à l’élaboration, la mise au point, la supervision et le déroulement des animations comtales (concours de la Reyne du Mai, Encierro de Béziers entre autres - mai et juin 1455 – les autres n’ayant pas encore vu le jour). 

Enfin, le coutumier du Languedoc est en refonte complète, ce projet, assez colossal à vrai dire, engagé depuis début mai 1455, n’est pas tout à fait abouti, et devrait être voté d’ici quelques jours. Elle a proposé une bonne partie des modifications apportés, chose difficilement chiffrable, mais sa contribution est une des plus importantes, si ce n’est la majeure. 

A ces implications au sein du conseil, s’ajoutent des œuvres qui dénotent son abnégation, sa noblesse et son amour de la province, en voici quelques exemples : 
-Dès la destruction partielle de la Cathédrale de Narbonne, en novembre 1454, elle a, de son propre chef, supervisé le nettoyage des structures restantes. Elle a pris contact avec la guilde des charpentiers pour organiser la pose d’une nouvelle charpente, travaux qu’elle a surveillés activement durant les nombreuses semaines qu’ils ont duré. Ses demandes répétées pour que le Conseil comtal étudie la situation de la Cathédrale a mené à la création du poste de Grand Architecte du conseil. 
-Sous le mandat de Guilhem TT de Tréviers, elle a effectué de réguliers voyages jusqu’à Urgel à la tête de convois de marchandises, mandatée par la dame Vanyel, CaC, auprès de l’Aragon. 
–Elle a assuré, en plus de ses responsabilités comtales, son rôle de diaconesse officiant à la place du prêtre – Carcassonne n’avait pour ainsi dire plus de prêtre depuis des mois. 


Ainsi, face à de tels faits, ne pouvant que ressentir reconnaissance, il nous tient à cœur que de lui démonter ce sentiment. 
A cette fin, nous usons de notre grâce spéciale, pleine puissance, et autorité Comtale. Nous avons par ces présentes signées de notre main, érigé la baronnie de "Cauvisson", parfois dict "Calvisson" d’ores et déjà entre les mains de la susdite "Marguerite", en "Vicomté". La susdite personne prêtera serment d’allégeance envers notre personne pour le susdit fief. 

Par voie de conséquence ladite personne prend le titre et le nom de "Vicomtesse de Cauvisson". 

Voulons, ordonnons et Nous plait que ci-après, tant en jugement qu’autrement, et en tous actes particuliers et publics, la susdite personne soit tenue, censée et réputée, tout comme nous le faisons, possédant le susdit fief pour en jouir faire et disposer comme bon lui semblera, ainsi que des titres, honneurs, autorités, prérogatives, et préséances qu’il confère. 

Qu’à ces fins ladite personne puisse et soit loisible de les tenir et posséder en notre Comté et dans tout le Royaume de France, car tel est notre bon plaisir. 

Faict en l'enceinte du chateau de Montpellier, le 25éme de juin de l'an de Pasques MCDLV. 
LeGueux, Comte du Languedoc


Citation:
A tous présent et advenir salut. 

Nous, Anthony de Massigny, dict « Montjoye », Roy d’Armes de France, après consultation du collège héraldique, validons et contresignons la procédure d'anoblissement suivante proposée par Messire LeGueux, Xème Comte du Languedoc : 

Dame Marguerite Corteis de Volpilhat, Baronne de Calvisson, voit sa Baronnie élevée en Vicomté et devient Vicomtesse de Calvisson; ses armes seront « D'azur aux trois pal d'or, les pals d'azur chargés chacun de quatre roses d'argent, à la grande losange brochant écartelée : au premier et au quatrième d'argent au noyer terrassé de sinople, au deuxième losangé d'argent et de gueules, au troisième de gueules au château d'or sommé de trois tours du même, maçonné de sable, la tour du milieu plus élevée que les deux autres ; sur le tout d'or aux trois lambels de gueules l'un sur l'autre». 

 

Faict le cinquième de Juillet de l'An de Pasques Quatorze Cent Cinquante Cinq, 
à Sainct-Anthoine-le-Petit. 
 

 

Citation:
De Nous, Louis Raphael d'Appérault, Vicomte de Cauvisson, Baron de Malpertuis, Seigneur de Vaux 

A vous, Hérauts Généalogistes, 

Bien conscient de notre retrait vis-à-vis des choses du monde, soucieux de nous trouver plus humble dans notre longue retraite, en grand deuil de notre fils Jacques , et conformément au contrat de mariage qui nous lia à Marguerite Charlotte Victorine de Volpilhat, vous demandons de prendre en compte notre présent renoncement à tous nos droits et biens nobiliaires au profit de notre fille Jehanne Elissa d'Appérault. 

Ne doutons pas que notre épouse, Marguerite Charlotte Victorine d'Appérault, aura bien du soin pour le bien de notre fille, Jehanne Elissa d'Appérault, dans l'attente de sa majorité. 

Espérons que vous pourrez régler toutes les lourdeurs administratives au plus vite afin que notre esprit puisse profiter de la retraite qui sera notre au moment où cette missive vous parviendra. 

Que le Très Haut vous garde. 

Daté et scellé dans un froid monastère des Causses Cévenols le VIème jour de mars de l'an MCDLVII 


Nous, Leah Melani dicte Ylalang, Vicomtesse d'Avize, Héraut Généalogiste sous le nom de Sylvestre, enregistrons la volonté de renonciation aux terres de Cauvisson de Louis-Raphaël d'Appérault en faveur de sa fille légitime Jehanne Elissa d'Appérault. 

Actons à ce jour que Jehanne Elissa d'Appérault devient Vicomtesse de Cauvisson. 

Fait à la Chapelle Sainct Anthoine le Petit, le premier du mois de mai 1457. 

Afin que nul ne remette en question cet écrit, nous y apposons notre scel,
 

 

Certificat de succession nobiliaire. 

Marguerite Charlotte Victorine Corteis de Volpilhat, Vicomtesse de Cauvisson, Baronne de Malpertuis, a rejoint le Très Haut. 

Elle était la mère légitime de Jehanne Elissa Raphaëlle de Volpilhat

Nous, Leah Melani, dicte Sylvestre, Héraut ès Généalogie, déclarons la damoiselle Jehanne Elissa Raphaelle héritiere des fiefs de Cauvisson et de Malpertuis, conformément au testament de la défunte. 
Déclarons également que Cristòl de Siarr, Baron de Fenouillèdes, est désigné tuteur d'icelle jusqu'à sa majorité, devant ainsi en remplir les devoirs afférents. 

Fait à la Chapelle Sainct Anthoine le Petit, le premier du mois de mai 1457. 

Afin que nul ne remette en question cet écrit, nous y apposons notre scel.
 

 

Rétablissement d'historicité 

Nous, Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, dicte Minerve, en notre qualité de Maréchal d'Armes de France ayant pour tutelle la marche du Languedoc, 

Portons à la connaissance de tous la chose suivante : 

Qu'après recherches héraldiques dûment entérinées, il apparait que le blasonnement du fief de Cauvisson, mouvant du Comté du LANGUEDOC est incorrect et qu'il existe un blasonnement historique. 

Que l'écu se référant au dict fief était ainsi décrit, D'azur aux trois pal d'or, les pals d'azur chargés chacun de quatre roses d'argent, à la grande losange brochant écartelée : au premier et au quatrième d'argent au noyer terrassé de sinople, au deuxième losangé d'argent et de gueules, au troisième de gueules au château d'or sommé de trois tours du même, maçonné de sable, la tour du milieu plus élevée que les deux autres ; sur le tout d'or aux trois lambels de gueules l'un sur l'autre , soit après dessin : 

 

Qu'en vertu des lois et coutumes héraldiques, procédons à correction héraldique. 
Les armes du fief de Cauvisson sont à présent ainsi décrites, D'azur à trois pals d'or, à la rose d'argent brochant sur le tout, soit après dessin : 

 


Qu'il en soit ainsi, et heureusement. 
Faict le 28 Juillet 1462.