Attribution actuelle : Mélissa de Montbazon Navailles de Lortz, dicte « Alandrisse » (fief de retraite)
Précédent(s) Seigneur(s) : Aucun
Description des armoiries : « Taillé, de gueules au lion d'or et d'azur au lion d'or. »
Devise du fief : Inconnue
Gentilé : Cessenonaises - Cessenonais
L'origine poétique appartenant au folklore local, qui selon les vers pittoresques d'un poète du terroir aurait une toute autre origine :
Un jour qu'un fort ouraché ennégrabo lou ciel,
Amoun al clouquié, sounnabou la campana.
Lou campanié, noummat Tantan lou biel,
Que fasié ressoundi lou flanc de la montagna
Entendet una bouès, que y disié « CESSE ! »
Ou sinon par Satan, je te fais la promesse
Que la foudre à l'instant va s'abattre sur vous.
Tantan qu'éro testut, y diguét : « Qu'ès aco Cesse ? — Nou. »
Lou noum ès demourat désempeï CESSENOU.
Ajet pas dich aco, qu'un grand bruch de tonnéro,
Accoumpagnat d'iglaous, faguet trembla la téro
Et dins aquel moument lou campagnié Tantan
Se troubet empourtat sul porché de Tamben.
-La Châtellenie dont Cessenon était le chef-lieu s'étendait jadis sur 29 805 hectares et était composé par 15 villages/masseries : Berlou, Causses et Vayran, Cazedarnes, Cessenon, Ferrières, Fraisse-sur-Agout, Mus, Pierrerue, Prades-le-Lez, Prémian, Roquebrun, Saint-Étienne-d'Albagnan, Saint-Nazaire-de-Ladarez, Le Pin et Lau, Vieussan. On trouve des traces de cette organisation dès le Xème siècle.
-En 1247, Saint Louis donne la Seigneurie de Cessenon au Sénéchal de Carcassonne Hugues d'Arcis. Pour Cessenon commence une époque néfaste opprimée par les baillis, les épidémies (la peste), les intempéries (destruction par le froid de la vigne et des oliviers).