Concernant le fief

Attribution actuelle : Liam_de_st_didier (attribué au mérite)

Précédent(s) Seigneur(s) : Coccycrep, Brangaine

 

La description des armoiries est : « D'azur, à une rivière d'argent ombrée d'azur, sur laquelle est une croix flottant à dextre, de sable. »

La devise du fief est : Inconnue

Sa population se nomme : Émarguoises - Émarguois 

   

Généralités historiques

  • Emargues était la capitale de la basse Vistrenque. La ville existe vraisemblablement depuis l'Antiquité comme toutes les communes dont la dénomination est achevée par le suffixe "argues". 
    L'occupation gallo-romaine sur ce site a été marquée par un accroissement de population regroupée en une agglomération. Celle-ci a pu être établie par des colons agricoles. Puis autour de ce pôle, de petits établissements aux fonctions toujours agricoles voient le jour, ils formeront plus tard les villages et paroisses de la période carolingienne, Teillan, Saint-Michel, Saint-Gilles-le-Vieux, Saint-Rémy, Saint-Roman (IX-X ème siècle). La villa de l’époque carolingienne est un centre de peuplement, une sorte de village avant la lettre avec son église, son cimetière, le tout encore mal groupé mais placé au cœur d’un territoire agricole. 
    Au XII et XIIIème siècle, la population se concentre plus dans le village d'Aimargues, qui devient alors un " castrum " (place forte féodale), au détriment des anciens villages qui se retrouvent désertés. Un recensement de 1328 enregistre 520 feux, ce qui donne une population de 2080 habitants au minimum, auxquels il faut ajouter 100 à 200 pauvres ou indigents absents des inventaires de contribuables. Cela en fait un petit centre très dynamique, à l’échelle de la population de l’époque. 
    La tradition attache à Aimargues, la devise latine "fluctuat nec mergitur" -la même qu'à Paris- que l'on traduit par : "elle flotte et ne sombre pas". Cela en référence aux armoiries de la ville "d'azur, à la rivière d'argent, ombrée d'azur, sur laquelle est une croix flottant à dextre de sable". La tradition veut également que ce soit le roi Louis IX, dit Saint-Louis, qui, partant pour la croisade, fit étape dans la cité avant de s'embarquer au port d'Aigues-Mortes. Sous l'Ancien Régime, la petite ville jouissait d'une importance relative, étant siège de l'Archiprêtré au sein de la viguerie d'Aigues-Mortes. 
    La ville fut longtemps défendue par des remparts. Les premiers furent édifiés en 1342 et 1363. 
    Le dénombrement de 1384 donne à Aimargues 50 feux. 

 

Vestiges préhistoriques et antiques

  •  

 

Architectures civiles

  • Remparts de la ville [démembrés en 1630] 
  • A 2 km au sud du village, se trouve le château de Teillan, un ancien castrum romain qui portait le nom de "villa Telliamis". Il fut vendu à l'abbaye de Psalmody au XIIe siècle.

 

Architectures sacrées : 

  •  

Documents relatifs au fief

Nous, Thomas de Clérel, magnanime Duc de Dun-le-Roy, Roy d'Armes & Pair de France, 

A toutes et tous que la présente liront ou entendront, 

Salut. 

Par la présente, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Messire Domenc Blausac dit Debba_1er, Comte régnant du Languedoc, quant à l'octroi d'une Seigneurie se trouvant sur les terres deLanguedoc sise au fief nommé Emargues, à ladite Coccycrep

Après recherches héraldiques dument entérinées, le Fief d'Emargues est bien seigneurie de mérite du comté du Languedoc

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à la dicte seigneurie est d'azur, à une rivière d'argent ombrée d'azur, sur laquelle est une croix flottant à dextre, de sable, soit, après dessin : 

   

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel. 

Faict le vingt-troisième jour du mois d'avril de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf. 

 


CERTIFICAT DE DESHERENCE 



Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite Montjoie, Roi d'Armes de France : 
  • prenons acte du trépas de dame Coccycrep, dame d'Emargues
  • en outre, considérant que ladite dame est décédée sans conjoint et sans hoir légitime et considérant les coutumes héraldiques et les lois héraldiques royales du neuf juillet de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-huit révisées le six juillet de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-neuf en leur chapitre six relatif au lignage noble et à l'hérédité, actons la déshérence du fief d'Emargues, mouvant du Languedoc
  • entérinons enfin la saisie féodale dudit fief par la province dont il meut afin qu'il puisse à nouveau être octroyé en récompense de mérites et de hauts faits.


Donné le dix-huitième jour de juillet de l'an de grâce MCDLX. 

 

 


Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de Montjoie,

Savoir faisons à tous présents et à venir : 

Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales et après consultation du Collège Héraldique de France, validons et contresignons la demande de Sa Grandeur Mélissa « Alandrisse » de Montbazon-Navailles, comtesse du Languedoc, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres du Languedoc à Brangaine

Qu'après recherches héraldiques dûment étayées et validées, confirmons que le fief de Émargues ~ Aimargues est bien fief mouvant du comté du Languedoc

Et qu'en conséquence de quoi, dame Brangaine se voit octroyer le fief de mérite d'Émargues ~ Aimargues, érigé en seigneurie et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, « d'azur, à une rivière d'argent ombrée d'azur, sur laquelle est une croix de sable flottant à dextre », soit après dessin : 

 


En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le vingt-cinquième jour d'avril de l'an de grâce MCDLXI.

 
 

 

A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire, 

Nous, Agnès de Saint Just, Roy d'Armes de France, dicte Montjoye, faisons savoir, 

Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques et après consultation du Collège Héraldique, faisons acte de la demande de Messire Cestelreng du Cougain*, Comte du Languedoc, quant à la destitution de 

Brangaine*, Dame d'Aimargues, pour défaut d'allégeance. 

En conséquence, le fief d'Aimargues retourne dans le giron de la province et pourra être à nouveau octroyé selon les lois et coutumes héraldiques en vigueur.


Ainsi validons et contresignons le dix neuvième jour du mois de juillet de l'an de grasce mil quatre cent soixante trois. 
 
 


[*IG : Castelreng & Brangaine]

 

 

A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire, 

Nous, Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Maréchal d'Armes de France, dicte "Minerve", en vertu des modalités accordées par le blancseing des maréchaux datant du 19 mai 1462, annonçons,

Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques et après consultation du Collège Héraldique, faisons acte de la demande de Sa Grandeur Andrea de Mortemart Amnell*, Comte sortant du LANGUEDOC, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres du Languedoc à Liam de Saint Didier.** 

Qu'après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief d'Emargues est bien fief mouvant du Comté du Languedoc

Qu'après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dict fief est ainsi décrit, «d'azur, à une rivière d'argent ombrée du champ, à la croix latine flottant sur la rivière le pied à senestre», soit après dessin : 


 

En conséquence, Messire Liam de Saint Didier se voit octroyer le fief de mérite d'Emargues, érigé en Seigneurie
Il pourra en arborer les armes et se prévaloir du rang et titre qu'après prime allégeance en bonne et due forme.

 


Ainsi validons et contresignons le vingt-huitième jour du mois de juillet de l'an de grasce 1464. 

 


[IG : Andrea.* // Liam_de_st_didier**]