Fief Baronnial (attribué en mérite)

 

 

Actuel Seigneur : Actarius d'Euphor

Précédent Seigneur : 

 

 

Description du Blason : « De gueules à trois étoiles d'or. »

Devise : /

Nom des habitants : /

 

Seigneuries vassales recensées :

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Généralités historiques 

  • Vers le Vème siècle, la région est christianisée par les moines de l'Abbaye de St Gilles dans le Gard. Une paroisse est créée à Florac et la première église construite. Vers le IXème siècle, un premier château est construit au sommet de l'un des rochers dominant Florac, le rocher de Ste Lucie. 
    Dès, le XIIème siècle, Florac est une petite ville. Ses maisons sont groupées autour de l'église et autour du château séparés par le Vibron. Vers 1130, des moines bénédictins de l'abbaye de la Chasse-Dieu construisent un couvent. 
  • Les remparts de Florac 
    La ville est entourée d'un fossé. Située en un lieu de passage, Florac devient une petite cité commerçante. Ses marchands en relation avec le Gévaudan, les Cévennes, le Bas Languedoc et le Vivarais, font commerce de bois, de mulets, de draps et de sel. Les transhumants se rendant sur le Mont Lozère traversent la ville avec leurs troupeaux, et laissent des péages qui constituent un revenu non négligeable pour la ville. 
  • Les premiers remparts 
    Au XIIIe siècle, la ville n’était protégée que par des fossés remplis par les eaux de la source. Les premiers remparts datent de la fin du XIVe siècle ils ne laissaient ouvertes que deux portes, l’une sur le faubourg du Château traversé par la “grande rue du Pêcher” (ou grand rue publique allant de Florac à Barre), l’autre sur le faubourg du Thérond (route d’Ispagnac et Mende). 
    Après la guerre de 100 ans, des bandes de pillards, aventuriers de tous les pays, auxquels on donnait le nom de "routiers" ou "Anglais", sévissent dans la région. Sur les pentes du Mont Lozère une compagnie de plus de 1000 routiers rôde: Florac est en danger. Les Floracois s'empressent d'ériger les remparts. Malheureusement la construction n'était pas finie lorsque la compagnie des routiers s'empare de la ville et la brûle en mars 1363. Les remparts seront reconstruits en 1364 avec l'aide du pape Urbain V, qui montre ainsi son attachement à son pays natal (il est né à Grizac). La cité est donc fortifiée par une enceinte à douze tours et deux "portes": la porte Nord dite "du Thérond" et la porte Sud dite porte d'Anduze. 
  • La ville 
    En 1215 le territoire est attribué à Raymond d'Anduze, qui devient le baron de Florac. Ce sont les armes de cette famille qui constituent les armoiries de la ville. Florac est une ancienne ville, située à 40 kilomètres au sud de Mende, au pied du Causse Méjean et de la Ramponenche. 
    Si Florac n'est pas une ville considérable (elle ne se compose guère que d'une seule rue où passe la route et d'une petite place), elle est agréablement située sur la rive gauche du Tarnon, près de son confluent avec le Tarn et le Mimente, dans un vallon couvert de prairies et parsemé d'arbres fruitiers, au pied de coteaux plantés de vignes, ombragés de chênes et de châtaigniers, et surmontés à l'ouest par une chaîne de rochers élevés. Elle possède une source d'eau minérale acidule. 
    A voir, à part une ancienne maison de templiers, remarquable surtout par sa belle façade, il y a le vieux château, qui servait de prison. 
    Il se faisait dans cette ville un commerce de draps et de toiles. Il y avait plusieurs teintureries; mais le pays était surtout agricole; c'est un des plus fertiles du département: on y cultivait le mûrier, et l'on y récoltait en abondance des oignons estimés, des graines, des châtaignes, des fourrages, etc. 
    C'est dans les environs, au hameau de Grizac, que naquit Urbain V, élu pape en 1362; non loin de là, on visite la cascade de Brun. 
  • La source du Pêcher 
    La source du Pêcher, qui sort du pied du rocher de Rochefort, traverse la ville dans le sens de la largeur, en passant successivement sous trois ponts de pierre, et va se jeter dans le Tarnon, au-dessous de Florac, après avoir fait tourner plusieurs moulins. 
    C'est surtout lors des grandes pluies ou de la fonte des neiges que la source du Pêcher est curieuse à voir. Ses eaux s'élancent alors en plusieurs jets d'un fort volume, et roulent en mugissant sous les rochers, dans un lit encombré de blocs énormes. 
  • Florac achète ses "Libertés" : 
    Le 20 septembre 1291, moyennant le paiement de 400 livres, les habitants de Florac achètent leurs "libertés" à leur Seigneur, Pons de Montlaur, mari d'Isabeau d'Anduze, baron de Florac. Une charte accorde le droit à la population d'élire deux consuls, et prévoit plusieurs mesures pour éviter l'arbitraire seigneurial. 


Vestiges préhistoriques et antiques 

  • Dolmen de Pierre-Plate. 
  • Vestiges gallo-romains au Pont du Tarn.
  • Comme le nom l'indique, un domaine gallo-romain se tenait vraisemblablement dans les environs de Florac. L'emplacement de ce domaine n'a jamais été retrouvé. En revanche, des vestiges gallo-romains ont été découverts, notamment des poteries. Un village de potiers se trouvait-il sur cet emplacement ? 

 

Architecture civile 

  • Dolmen de Pierre-Plate. 
  • Vestiges gallo-romains au Pont du Tarn. 
  • Comme le nom l'indique, un domaine gallo-romain se tenait vraisemblablement dans les environs de Florac. L'emplacement de ce domaine n'a jamais été retrouvé. En revanche, des vestiges gallo-romains ont été découverts, notamment des poteries. Un village de potiers se trouvait-il sur cet emplacement ? 


Architecture sacrée 

  • L'église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l’emplacement de l’église actuelle, entourée d’un cimetière. 
    Le “Pré de l’église” est un ancien cimetière qui existait là dès la première église catholique comme en témoignent d'anciennes pierres tombales portant des inscriptions gravées placées dans les escaliers. Aujourd'hui le cimetière catholique est situé en contre-haut du village. On y a installé ensuite les moutons pendant les grandes foires : chaque place de Florac était dévolue à un type de transactions. 

Citation:
Demande d'octroi d'une baronnie de mérite à l'attention d'Actarius d'Euphor faite par Enduril de Noùmerchat, alors Comtesse du Languedoc et appuyée et soutenue par BBred de Lortz de Pézenas, Actuel Comte du Languedoc. 


Bien que titulaire au niveau du Comté du Languedoc d'une Vicomté de retraite récompensant un mandat de Comte plein et entier, j'aimerais par la présente que soient récompensés les mérites de cet homme et son dévouement pour ce comté. 

Bien qu'il ait déjà reçu une Croix Languedocienne du mérite de ce comté pour récompenser une partie de sa carrières dans les armes, son engagement n'a pas décru et ne s'est pas restreint au champ militaire. 

Son investissement dans ce Comté est tel, et ses mérites si grands, qu'il serait faire injure au Très Haut que de ne point demander que cet homme soit déclaré méritant et récompensé à ce titre. Qu'une Vicomté de retraite n'est pas remerciement du Comté à ses talents, à ses actions et à ses investissements personnels, familiaux, ainsi qu'aux nombreuses heures qu'il passe quotidiennement à assurer la sécurité de nos terres du Languedoc, au divertissement de la population et à sa contribution à l'éclat et au rayonnement culturel de notre culture. 

Voici une petite liste non exhaustive de ses mérites divers, il se peut même qu'il en manque beaucoup : 

Dans le cadre des animations. Actarius a été membre du CLE durant près de neuf mois. Il l'a dirigé durant près de quatre mois. Durant ce temps: 

- Il a activement participé aux festivités pour les deux ans du Languedoc qui ont été un franc succès; 

- Il a aidé ou organisé, et le fait encore, un grand nombre d'animations qui ont toujours rencontré un beau succès populaire; 

- il a été à l'origine du premier recueil de poésie du Languedoc: http://picasaweb.google.fr/Bibliothecaire.du.CLE/RecueilDePoMeLaBoulasse#; 

- Il a fait bâtir les Galeries du CLE où sont visibles les plus grands exploits et les meilleurs candidats/sportifs des animations; 

- Il a participé à la mise en place de nouveaux statuts pour le conseil des animations. 


Dans le cadre militaire, Actarius a oeuvré pendant près de deux ans dans la caserne de Mende. 

- Il intègre ainsi l'Ost Languedocien le 25 juillet 1455, est promu soldat le 30 octobre 1455 par le lieutenant Amras, puis promu soldat vétéran le 12 avril 1456 par le lieutenant Elloras. Le 16 avril 1456, il est promu sergent par le lieutenant Quirin. 

- Il reçoit la croix militaire pour son implication dans toutes les institutions de la défense et postes tenus de main de maître au conseil militaire le 20 octobre 1456 par le comte Cristòl de Sìarr selon la volonté de la comtesse Enduril de Noùmerchat. 

- Il a servi et suivi les ordres, participé activement à la vie interne de la caserne de Mende et à de nombreuses missions, dont des missions en éclaireur solitaire; 

- Il a pris part à la victoire historique de l'armée languedocienne d'Elloras sur l'Armée noire; 

- Il a combattu à trois reprises des menaces brigandes dans sa ville, contribuant activement à les mater et y étant gravement blessé par deux fois; 

- Il a pris part à l'enquête en compagnie des Gardes d'Argent, puis à la libération de Monseigneur Tocke Lefrogeron enlevé par les In Tenebris; 

- Il a combattu et vaincu Charlaine, brigande notoire, seul avec l'aide d'Elloras de Kronenbourg. La pilleuse a été tuée et ce geste héroïque a permis au comté de récupérer un mandat de près de 2000 écus comprenant également des marchandises. 

Dans le cadre plus général de la défense du comté, Actarius a été douanier pendant un peu plus d'une année, il a également occupé les fonctions de connétable et durant une dizaine de jours, celle de prévôt. 

- Il a participé activement à la défense du comté et à la mise à jour de la surveillance des brigands; 

- Il a permis dans son zèle de mettre plusieurs brigands en procès; 

- Il a rédigé le code des douaniers, adopté par le conseil du Comte BBred; 

- Il a tenu le suivi de tous les mouvements des étrangers durant trois semaines sous la loi martiale décrétée par la Comtesse Enduril; 

- Il a occupé le poste de prévôt adjoint lors du mandat du Comte Cristol, contribuant à la participation active de la prévôté languedocienne au sein de la prévôté royale; 

En outre, il a été conseiller comtal à quatre reprises, une fois en tant que procureur adjoint et conseiller au CLE, une fois en tant que Connétable et Conseiller aux religions, participant également au traité de la garde épiscopale, en tant que prévôt une dizaine de jours, et en tant que comte. Ses actions lors de son mandat de Comte n'ont pas été prises en compte, celles-ci ayant été récompensées par une Vicomté de retraite. Il a également déjà été récompensé par une croix militaire pour une partie des mérites pré-cités. 

Il a aussi occupé les fonctions de banquier, de premier ambassadeur du Languedoc près le Rouergue avec une identique rigueur. 

Au-delà de ses fonctions, Actarius vit en parfaite adéquation avec les principes de l'Aristotélisme et respecte les valeurs de la noblesse. Il a fait don de plusieurs milliers d'écus au comté sans jamais demander de remerciement ou de récompense en retour, si ce n'est la bonne santé de ces terres auxquelles il se dévoue. 

En raison de son dévouement pour le comté et des compétences dont il a fait preuve et qu'il continue d'user pour le bien-être et la sécurité de tous, le Languedoc souhaiterait faire attribuer une Baronnie de mérite à Messire Actarius d'Euphor. 


Texte proposé par Enduril de Noùmerchat, et rectifié et recopié sur sa demande par Paula-Estèva d'Alanha, Persegueira* de Armas de Lengadòc.

 

Citation:
Nous, Legueux d'Alanha, dich Montjoie, Rei d'Armas & Par de França, 

A toutes et tous que la présente liront ou entendront 

Adissiatz ! 

Par la présente, faisons savoir : 

Qu'en vertu des textes & coutumes héraldiques, après consultation du collège héraldique, validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messer Actarius d'Euphor, proposé par Sa Grandeur Enduril de Noùmerchat, alors Comtesse du Languedoc, et appuyée et soutenue par Sa Grandeur BBred de Lortz de Pézenas, Comte du Languedoc suivant. 

Qu'en conséquence, Messire Actarius d'Euphor se voit octroyer le fief de Florac, fief élevé en baronnie

Qu'il devient donc Baron de Florac, et portera "De gueules à trois étoiles d'or", soit après dessin : 

 

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel. 

Siaga atal. 

Fach lo primièr d'octòbre de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt 
Fait le premier d'octobre de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.