Fief Seigneurial issu de mérite (non attribué)
Vassal de la Vicomté de Fenouillèdes
Actuel Seigneur
:
Précédent Seigneur :
Description du Blason : « D'argent semé alterné d'épis et de pommes, feuillées d'une pièce à dextre, de sinople. »
Devise : /
Nom des habitants : Ginclanaises - Ginclanais
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Généralités historiques
Sous Dioclétien, colonisation du Fenouillèdes, par les vétérans de la 7éme légion. De nombreux villages du Fenouillèdes dateraient de villas gallo romaines, notamment ceux au suffixe en 'ac', 'ach', 'anes, anum', 'ia' et avec une terminaison en 'A' porteraient le nom de leur propriétaire fondateur, comme Gincla.
Gincla est ensuite mentionné comme hameau de Puylaurens. La seigneurie appartint d'abord au monastère de Cuia. En 1263, le Roi achète la seigneurie aux abbés de Saint-Michel de Cuxa, avec celle de Puilaurens, contre la seigneurie de Cazelles. Il donne alors Gincla en arrière-fief aux Vivier, en même temps que Montfort.
Alors que Charles VIII était en guerre avec l'Espagne, une des armées de Ferdinand envahit le Languedoc et s'engagea (1496) dans le Fenouillèdes. Le château de Gincla fut assiégé et pris.
Gincla dépendait pour le spirituel du diocèse d'Alet, division des Fenouillèdes. Le chapitre de Saint-Paul de Fenouillet prenait les deux-tiers de la dîme, le reste allant au chapitre Saint-Just de Narbonne.
Gincla est un petit village au pied des Pyrénées, sur la rivière Boulzane. On y trouve aussi un ruisseau, l'Estampe.
Si les crêtes environnantes laissent apercevoir le calcaire et la dolomie, ce sont les forêts qui constituent l'essentiel du paysage : forêts mélangées de résineux et d'arbres à feuilles caduques qui donnent des automnes flamboyants. La forêt fournissait le bois de chauffage, et plus tard, le charbon de bois.
L’activité se résume à un peu d’agriculture vivrière, avec des pommiers, des céréales (pour leur conservation) et du fourrage pour l’élevage.
Vestiges préhistoriques et antiques
Architecture civile
Architecture sacrée