Fief Seigneurial issu de mérite (non-attribué)

Vassal du Comté du Tournel

 

Actuel Seigneur : 

Précédent Seigneur : 

 

 

Description du Blason : « D'argent à la tierce ondée d'azur en pal. »

Devise : /

Nom des habitants : 

 

 

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Généralités historiques 

Le domaine de La Prade relève au XIIIe siècle de la famille de Meyrières qui le tient en fief des barons du Tournel. Une évocation du château apparaît dans un hommage rendu à Odilon Guérin, seigneur du Tournel, par un certain Guillaume d'Auriac en 1258 ou 1259. Ce fief, aux "portes" de Lanuéjols, étend son influence sur le vallon de la Prade, rivière qui se jette dans la Nize, les manses et leurs dépendances de Vareilles, La Viala et Brajon. Tout porte à croire qu'il domine encore Vitrolles au nord. A l'est, il rencontre la seigneurie de la Loubière. A l'ouest, il ouvre sur le Valdonnez et au sud, il ne doit pas pousser beaucoup plus loin que Vareilles. Ce fief, comme celui de La Loubière et de Serviès, possède une grande importance de par sa position sur la route qui relie la haute vallée du Lot à la vallée du Valdonnez, séjour préféré des barons de Tournel qui y possèdent notamment le château de Boy, non loin de Lanuéjols dans la vallée de la Nize, et vraisemblablement "grenier à blé" de la baronnie, comme le fut la Sicile pour l'Empire romain. 

 

Vestiges préhistoriques et antiques 

• Le mausolée de Lanuéjols date de la fin du IIe siècle, voire du IIIe siècle. Il a été par la famille Bassianus en mémoire de deux fils disparus.

 

Architecture civile 

• Le château de la Prade, propriété de la famille de Meyrières au XIIIe siècle, vassale des barons de Tournel, s'élève dans la vallée de la Prade. Au XVIIe siècle, il appartient à la famille de Salles avant de revenir un siècle plus tard aux Jacquemont du Mouchet. Aujourd'hui, seules deux tours tiennent encore debout, alors que le château médiéval devait en compter au moins quatre, disposées autour d’une cour intérieure.

Architecture sacrée 

• L'église Saint-Pierre de Lanuéjols est généralement datée du XIIe siècle. Elle a été agrandie d'une nef sur le sud durant le XVe siècle. L'édifice roman, un des plus beaux du Valdonnez, est construit en tuf mêlé au calcaire bleu de la région. La nef centrale est voûtée en plen cintre soutenue par des doubleaux reposant sur des culs de lampe. Elle est ouverte sur la chapelle de la Trinité, fondée en 1317 et sur la chapelle Saint-Georges érigée par le seigneur du Tournel. Le blason de cette famille, propriétaire du Château du Boy, est gravé sur l'enfeu.