Fief Baronnial (attribué en mérite)

 

 

Actuel Seigneur : Liloïe d'Okhtarloc de Carguignan

Précédent Seigneur : Esme   

 

 

Description du Blason : « De gueules à la bande d'or chargée d'une fouine d'azur. »

Devise : /

Nom des habitants : Voultaines - Voultains

 

Seigneuries vassales recensées :

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Généralités historiques 

  • La-Voulte-sur-Rhône est située sur la bordure orientale de l'Ardèche, sur les rives du Rhône, et fait partie d'une ligne de hauteurs rocheuses qui ont été de tous temps utilisées comme moyens d'action ou de défense (Viviers, Le Teil, Rochemaure, Baix, Le Pouzin, La Voulte, Châteaubourg, Tournon, Le Châtelet). La-Voulte-sur-Rhône est également à la porte de la vallée de l'Eyrieux et au pied des collines rocheuses, derniers contreforts des Boutières. 
  • La Voulte sur Rhône a grandi au pied des collines rocheuses, derniers contreforts des Boutières, sur la rive du Rhône. L'Histoire de La Voulte sur Rhône remonte à la nuit des temps... La plus ancienne pieuvre et la plus ancienne châtaigne fossilisées connues dans le monde ont été trouvées sur le secteur. Son vieux village caractéristique de l'époque gothique moyenâgeuse est construit autour du rocher tel un escargot. Des ruelles enchevêtrées, de petites places aménagées, vous conduisent jusque sur la place de l'église, vers cet endroit où le regard, d'un seul coup embrasse toute la vallée du Rhône. Perpétuel gardien de la ville et de la vallée, le château, admirablement bien situé, impose sa silhouette, forte, massive. Construit du XIVe au XVIIe, il fut un des fleurons des châteaux ardéchois en particulier au XVIIe, sous la famille Lévis de Ventadour. D'importants vestiges de la Renaissance sont là pour en témoigner. Détruit par un incendie en 1944, il appartient aujourd'hui à la commune. 
  • Certains auteurs pensent qu'en en 218 avant J.C, l'expédition d'Hannibal le carthaginois, dans sa marche contre Rome à travers l'Espagne, les Pyrénées, la Gaule, les Alpes puis l'Italie, aurait traversé le Rhône à cet endroit. Mais il paraît plus vraisemblable qu'Hannibal ait dépéché son lieutenant Hannon sur la rive droite du Rhône que ce dernier traversa le fleuve peut-être à la hauteur de La Voulte - Les-Petits-Robins, avant de redescendre sur la rive gauche prendre à revers une tribu gauloise hostile pour permettre le passage du gros de la troupe à Laudun-l'Ardoise. 
  • Le nom de La Voulte figurait dans l'ancien Pouillé de l'Eglise de Viviers (Charta vetus), dont les donations sont antérieures au VIIIe siècle. 
  • Mention du château au 11ème. 
  • En 1112, le prieur de Rompon reçoit en donation de l'évêque de Viviers, l'ancienne chapelle de La Voulte. Il y avait donc à cette époque, en ce lieu, un groupe d'habitants et une église qui avait peut-être succédé à un oppidum gaulois puis à un camp romain (Umbeno). 
  • En 1151, l'empereur Conrad accorde ou confirme à Silvion de Clérieudes droits de péage à La Voulte et à Confolens (sur l'Isère). 
  • Possession des Clérieu, Fay au 11ème, Poitiers-Valentinois, Anduze au 13ème, des Levis-Ventadour au 14ème et des Rohan-Soubise au 17ème. 
  • La baronnie faisait partie des douze siégeant aux Etats du Vivarais, et à ce titre reçu souvent les Etats dans le château. 


Vestiges préhistoriques et antiques 

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Architecture civile 

  • Vieille ville* : vestiges de remparts, ruelles tortueuses en escalier, passages voûtés, maisons 15ème/16ème. 
  • Château* 14ème et 16ème (IMH), gothique et Renaissance : galerie Renaissance*, escalier à arcades ; chapelle des Princes et son décor intérieur 17ème (MH). : Château XIVe restauré et agrandi au XVIe (MCI). Le château érigé dès le XIVe siècle ainsi que l'Église Saint-Vincent attenante aujourd'hui désaffectée, a vu le vieux village moyenâgeux se construire autour de ses murs. Il impose sa silhouette, forte et massive et domine la vallée du Rhône; dès que l'on rentre dans La Voulte, on le remarque que l'on vienne du nord ou du sud et encore davantage de l'est. Bien que très endommagé pendant la seconde guerre mondiale (Le château fut bombardé, ainsi que certains points stratégiques de la ville, par l'aviation alliée, les 6 et 7 août 1944.) entraînant l' incendie de la toiture et des superstructures, il conserve cependant de beaux vestiges des époques gothique et Renaissance (galerie et escalier d'honneur, chapelle). 
  • Fontaine (MH), place Giroud. 
  • Vestiges de l'ancienne fonderie (IMH) : entrepôts, fours, rampes, quais, galeries, magasins, etc.; 4 hauts fourneaux de 1827 et 1845 (MH). 
  • Pont suspendu. 
  • Pont de chemin reconstruit après les bombardements de 1944. 


Architecture sacrée 

  • Eglise Saint-Vincent 19ème, d'origine 16ème : devant d'autel (bas-relief italien 16ème en marbre). 
  • Chapelle Sainte-Croix 15ème du château dite chapelle des Princes* (MH) : décoration intérieure Renaissance. 

Citation:

Comtat de Lengadoc 

 

Fief : A déterminer 

Province : 
Rang : Baronnie 
Description héraldique : 
Blason : 

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Candidate 

Nom d'usage et/ou de famille : Esme 
Ville de résidence : Montpelhièr 
Fiefs possédés: Aucun. 

Mariée, un enfant. 

Qualités : Tenace, franche, dévouée. 

Défauts : ceux de ses qualités : obstinée, peu diplomate parfois. 

Charges comtales : 
Soldat de l’Ost languedocien d’avril 1455 à janvier 1456 
Prévôt des maréchaux Août à Octobre 1455 puis Février à Avril 1456 
Brigadier, puis Lieutenant de Maréchaussée de Narbonne 
Membre du Conseil C.L.E (Culture, Loisir, Evénement) au niveau comtal 
Médiateur Comtal (rôle : informer la population et transmettre les doléances au conseil Comtal à Narbonne, puis à Béziers) 
Ambassadrice du Languedoc auprès du Lyonnais Dauphiné et de l’Helvétie, puis Vice-Chabellan 

Charges municipales (pour infos) : 
Conseillère municipale chargée de l’accueil des vagabonds, Tribun de Narbonne 
Conseillère à l’animation de la bonne ville de Narbonne 

Charges royales (pour infos) : 
Aucune. 

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Principaux faits : 

- Juillet 1455 Combat contre les Revenges à Narbonne. Blessure au visage, main droite transpercée par une dague et jambe fracturée. 
- Septembre 1455 Échauffourées avec les encapuchonnés dans la cathédrale de Narbonne 
- Octobre 1455, Suite au départ en mission (Guerre de Bretagne) des Lieutenant, sergent et de certains soldats ; intérim du commandement de la caserne narbonnaise. 
- Février 1456, à peine arrivée en visite en Flandres, retour en Languedoc afin d’être disponible pour l’Ost si besoin se faisait sentir au moment de l’arrivée des écossais en pays ibérique. Demande d’intégration dans l’arrière-ban. 
- Séjour à Montpellier pour aider à la mise en place des fondations et assurer la sécurité jusqu’à la nomination du lieutenant. 
- Février à Avril 1456 (comme prévôt) Mise en place du CRS : Coordination, Renseignements, Sécurité. Service qui permet une coordination poussée Ost/Douanes/Maréchaussée dans la lutte contre les groupes de brigands. Cet organisme a démontré son efficacité lors de l’épisode des loups du Gévaudan. 

Autres faits : 
- Reconstruction de la bibliothèque de Béziers 
- Octobre 1455 à janvier 1456 : Arbitrage de joutes nautiques, responsable de la gestion de la loterie au niveau comtal, construction du stade montpelliérain 
- Juillet Août 1455 : Diplomatie : Mise en place de la salle des traités et archivages de ces derniers. 
- Met en place une méthode de travail prise en exemple comme médiatrice comtale (relais du porte parole dans chaque halle) 
- Comme prévôt : Réorganisation des plannings et gestion des dossiers du prévôt à l’Ost 
Mise en place de la tour de guet (l’Ost assure les gardes de maréchaux en Languedoc). 


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Lettre d'Accompagnement 

Citation:

Dame Esme 

Femme douce, d’apparence discrète, mais dotée d’un caractère d’acier, elle est de ces femmes pour qui l’exceptionnel est la normalité dans toutes ses actions et engagements. 

Dame Esme s'est impliquée dans la vie du comté, civile comme militaire, quelques semaines après son arrivée à la bonne ville de Narbonne. 

En avril 1455, Esme intégra l'OST du Languedoc, où elle servit pendant un an, où ses principales qualités étaient courage et disponibilité, au sein de la caserne de Narbonne, 
elle a participé à la défense de sa ville, a combattu le clan des Revenges qui a osé souiller et brûler la chapelle narbonnaise. A noter qu’elle fut blessée à de nombreuses reprises en service et plus particulièrement au visage qui garde la marque d’une cicatrice, une jambe fracturée à plusieurs reprise avec des séquelles et une main transpercée par un poignard. 

Elle prit temporairement les commandes de la garnison afin de remplacer son lieutenant et son sergent partis pour la guerre en Bretagne avec toute la compétence dont elle sait faire preuve, assurant les tâches courantes et la gestion des hommes. 

Partie en visite dans les Flandres, elle n’a pas hésité à rentrer à peine arrivée et le plus vite possible, épuisant ses chevaux, suite aux menaces des mercenaires écossais qui pesaient sur le Royaume de France et étaient aux portes du Languedoc, en janvier et février 1456. Elle intégra aussitôt l’une des armées chargées d’empêcher l’entrée sur le sol du Royaume de France de tout armée écossaise du groupe de Anto_capone. 

En août 1455, elle accède à la fonction de Prévôt des maréchaux puis, en février 1456, pour un second mandat, une fonction qu’elle exerce avec le sérieux, la discipline et la discrétion qui l’a caractérisent, où un nouveau fonctionnement pour les gardes a été établi à l’aide du lieutenant Eris et le capitaine Enduril, l’établissement de la liste des brigands et hordes connues et leur suivi, en particulier les loups du Gévaudan qui menaçaient le comté. 

Elle s’est aussi impliqué dans la mise en place du C.R.S., organe en charge de la Coordination des Renseignements pour la Sécurité. Cette coordination permet de suivre les divers regroupements dangereux sur le sol languedocien. 

Il est à noter les heures passées afin d’assumer au mieux ses fonctions comtales, ses sacrifices quant à sa vie de famille en faisant passer le comté en priorité, mais n’hésitant pas à aller aux limites de sa santé pour s’occuper de son enfant. 

En parallèle de sa carrière militaire, Esme s’investit aussi dans la vie civile de sa ville et du comté, en avril 1455, elle fût nommée conseillère municipale chargée de l’accueil des vagabonds, et en juin 1455, conseillère à l’animation de la bonne ville de Narbonne où elle 
s’impliqua dans la tâche afin d’égayer la vie des villageois, puis membre du Conseil C.L.E ; pour Culture, Loisir, Evénement, comme animatrice comtale, où elle prit part à l’organisation et l’arbitrage de diverses animations comtales. Jamais elle n’a hésité devant les besoins de sa ville et du comté à cumuler les tâches chrono phages. 

En juin 1455, elle intégra le corps des médiateurs comtaux afin d’informer la population et 
transmettre les doléances des narbonnais puis des biterrois au conseil, et ce, jusqu’à la fin de l’année 1455, durant cette période, Esme fût nommé ambassadrice du Languedoc auprès du Lyonnais Dauphiné et de l’Helvétie, puis promue vice-chancelière où elle s’occupa de la mise en place de la salle d’archivage des traités dans les nouveaux locaux de la chancellerie languedocienne de Melgueil. 

Et toujours dans un souci de disponibilité, de performance, de continuité des services, 
Esme n’a jamais répondu par le négatif afin d’aider le comté, et c’est ainsi qu’elle s’est occupée de la douane et de la maréchaussée, pendant l’absence du douanier et du lieutenant de maréchaussée de la ville de Narbonne, pendant les mois de juillet et août de l’année 1455 et a voyagé à Montpellier dès sa création pour y assurer l'accueil des vagabonds, la maréchaussée et la douane, jusqu'à la nomination d'un maire et que les postes de douane et de maréchaussée aient été pourvus. 

Fait à Montpellier, le 04 juin de l'an d'Horace 1456 

Enduril de Noùmerchat 
Comtesa de Lengadòc 
 

 

Citation:
A tous présent et advenir salut. 

Par la présente, Nous, Lancelote de Nagan, Maréchal d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, validons et contresignons la procédure d'anoblissement suivante proposée par Donà Enduril, Comtesse du Languedoc. 


  • Donà Esme, est élevée au rang de Barona de La Volta (Baronne de la Voulte). 
    Elle portera «De gueules à la bande d'or chargée d'une fouine d'azur ».


Par notre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous engageons Le Héraut du Languedoc à être le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé. 

Faict le 28e jour du Mois de Juillet 1456 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.