Fief Baronnial (non attribué)

 

 

Actuel Seigneur : 

Précédent Seigneur : 

 

 

Description du Blason : « D'azur à la main d'argent, surmontée en chef de deux yeux du même allumés d'azur. »

Devise : /

Nom des habitants : Manduelloises - Manduellois

 

Seigneuries vassales recensées :

 

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Généralités historiques 

Manduel était de la viguerie et du diocèse de Nimes, archiprêtré de Nimes. 

C'est au IVe siècle av. J.-C. qu'un Gaulois nommé Manduos s'y installe, fuyant alors Nîmes, déjà important centre régional. Il nomme l'endroit « Mandolios », littéralement « La clairière de Manduos ». 

La terre de Manduel est du nombre de celles sur lesquelles furent assignées les rentes données par le roi Philippe le Bel à Guillaume de Nogaret. La haute et basse justice de Manduel appartenaient au domaine royal. Cette terre a eu la même succession de seigneurs que celle de Calvisson. Le village de Manduel a succédé à une localité plus ancienne située non loin de là, et qui portait le nom de Lignan. Ce lieu ressortissait à la cour royale ordinaire de Nimes. Le prieuré simple et régulier de Saint-Geniès de Manduel était à uni à la mense du chapitre des chanoines réguliers de Saint Ruf de Valence et le revenue en était de de 3 000 livres. 


Vestiges préhistoriques et antiques 

  • Le territoire de la commune est occupé depuis des temps forts reculés. Des silex taillés rapportés au Gravettien (25 000 ans environ) ont été retrouvés lors de fouilles de sauvetages menées par F. Bazile du CNRS (Vauvert) et son équipe durant l'été 2000. L'emplacement d'un campement de chasseurs gravettiens était matérialisé par plusieurs structures en galet de la costière, dont un foyer nettement circonscrit. Les ossements n'ont malheureusement pas été conservés. En revanche, les nombreux outils taillés en silex, grattoirs, burins, lamelles à dos et surtout pointes de la Gravette évoquent un temps d'occupation d'au moins plusieurs jours en relation avec la chasse et les activités qui y sont liées (découpe, tannage ?). De plus la présence de fragments de coquillages (parures) et d'ocre témoignent de préoccupations autres que la simple prédation. D'autres occupations préhistoriques sont également connues près de l'étang de Campuget, toujours sur le territoire communal. On trouve enfin les traces des premiers agriculteurs datant d'environ 4 000 ans avant notre ère. 
  • La borne milliaire d'Antonin le Pieux : datant de 145 après J.-C., elle fait partie des bornes que les Romains posaient sur les routes principales, tous les mille pas. Provenant de la Voie Domitienne qui reliait Narbonne à Arles, elle porte une inscription en latin. Très lisiblement, on apprend que c’est Antonin le Pieux qui l’érigea lors des réparations de la Via Domitia. Le chiffre VII qui se trouve à la dernière ligne nous indique qu’elle marquait le 7e mille entre Nîmes et Beaucaire. Ce milliaire fut découvert en 1861, lors de la démolition de la vieille église de Manduel, sous le pavé de l’édifice. Par sa conservation presque parfaite et pour assurer sa protection, cette borne a fait l’objet d’un classement aux monuments historiques. Elle se trouve actuellement face à l’hôtel de ville. 

 

Architecture civile 

  • Panissière : oratoire ou croix couverte sur la route de Beaucaire, datant du 12ème siècle et détruite depuis lors. 
  • [Usine de produits chimiques (fabrique d'éther) Brun : Fabrique d'éther établie en 1876 par brun Jacques dans deux maisons appartenant à pierre Servel, construites vers 1855 et 1865, et des remises agricoles annexes ; 1892 passage des bâtiments à Nicolas Grégoire et déclassement de l'usine en simple magasin ; 1912 bâtiment rural ; réhabilitation récente en maison avec destruction de la chaudière et de la cheminée carrée. Elle fait partie de l'inventaire général du patrimoine culturel.] 

 

Architecture sacrée 

  • [L'église actuelle du village, de style romano-byzantin, résulte de la décision du conseil municipal du 11 mai 1856, décidant de la construction d'un nouvel édifice religieux sur l'emplacement de l'ancienne église, alors détruite. Construite durant les années 1855-1860 par l'architecte Henri Antoine Révoil ,l'église trône désormais au centre du village, comptant plusieurs tableaux et objets mobiliers inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques : grilles latérales du chœur et Banc des Marguilliers (1862), L’Arrestation de saint Genest patron de la paroisse, de J.-B. Lacroix (1842) et enfin La Mort de saint Joseph, œuvre anonyme dont la datation pourrait remonter au XVIIe siècle. ] 
  • Notre-dame-de-Lignan dont on a mention en 1310 mais détruite depuis longtemps