Fief Seigneurial (attribué en mérite)
Actuel Seigneur : Gabriell Malzac d'Euphor Bellecour
Précédent Seigneur :
Description du Blason : « D'argent au chevron d'azur chargé d'une grappe de raisin d'or, accompagné de trois moucheture d'hermine de sable. »
Devise : /
Nom des habitants : Maureilhanaises - Maureilhanais
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Généralités historiques
Jusqu'au XVème siècle :
- Des traces d'habitations le long de la rivière Lirou apparaissent dès la préhistoire. De cette époque restent les pilotis calcinés de plusieurs habitats et des tessons de poteries ont été
trouvés sur plusieurs sites archéologique.
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De l'époque romaine, ce sont les traces de 14 villas qui ont été retrouvées. Certaines pauvres
et vite abandonnées, d'autres sur des parcelles plus étendues laissant des vestiges d'habitats plus luxueux et d'utilisation de matériaux plus nobles.
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Le nom de Maureilhan apparaît sur le cartulaire de Gellone au XIème siècle (1005), encore
est-ce sous la forme de Maurellane, plus rien ,jusqu'au douzième. Apparaissent alors les formes Maureliano (1124), Moreliano (1147) Maurellan (1199), Maurélino (1323), et enfin Maureilhan
(1585). La forme Murillan apparaît dans le cartulaire de Carsassonne (T III, p. 311).
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Le nom est écrit correctement sur le compoix de 1696, par contre dans l'état civil du dix
septième, la fantaisie est de rigueur ! Pas une seule fois la famille seigneuriale n'a signé correctement son nom.
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Depuis Charlemagne, la région est surtout entre les mains des Wisigoths :
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Vers la fin du dizième la puissante famille de Maureilhan, apparentée aux Vicomtes de Béziers
et de Narbonne, fait construire un premier château, connu comme château vieux, même si il restera l'unique château du village pendant 5 siècles, en opposition avec un second château qu'ils
firent construire sur leurs terres au bord de l'étang de Vendre, le Castelnau.
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Les premières habitations sont construites au pied de ce château qui sera détruit en grande
partie pendant la croisade abligeoise, décrit ruiné (cadastre 1696) et vente de la seigneurie (1720), il sera rasé après la Révolution Française.
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En 1392, le roi accorde à un nouveau feudataire (bénéficiaire) le fief de Maureilhan (village,
terre, vieux château et titre). Une nouvelle famille du narbonnais se mets en place. La branche cadette des De Montbrun devient nouveau seigneur de Maureilhan jusqu'à la fin du XV eme siècle.
La dernière descendante de la famille va se marier avec Jean De Beaumont du Roure.
A partir du XVIème siècle :
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Commerçants enrichis, la famille des Bonnet rachètent la seigneurie de Marseilhan, avec Jean
de Baumont, héritier, de par son épouse, de la seigneurie (et du village), de Maureilhan.
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En 1547, la famille est anoblie par François Ier, peu de temps avant sa disparition. Ils
firent construire le château actuel.
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(Les armes du fief sont basées sur les armes de cette famille. Les armes des familles
antérieures n'ayant soit pas été trouvées, soit relevant d'un autre fief auxquelles elles seront attribuées en priorité.)
Vestiges préhistoriques et antiques
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Les terrasses fluviales dominant le Lirou ont été occupées occasionnellement ou parfois plus
longuement à des époques lointaines. Les découvertes consistent essentiellement en fragments de poterie de cuisson imparfaite et d'épaisseur inégale. Certains de ces tessons ont des anses,
d'autres des espèces d'oreilles ou mamelons de formes et de grosseurs différentes pour faciliter la préhension des récipients. Cette céramique paraît être aussi bien néolithique que l'âge de
bronze.
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A Ramejan, au lieu dit chemin de Puisserguier ( au Nord de Ramejan, rive droite du Lirou) : -
x 660,020 - y 117,650 . Il s'agit uniquement de céramiques à mamelos qui seraient du XIIIéme siècle Av. J.C âge de bronze. A signaler la découverte à proximité de ce site d'une pendeloque en
os.
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A Trompepique : - x 662,180 - y 117,350. L'essentiel de la zone archéologique étant sur un
terrain en friche depuis de nombreuses années, les observations sont difficiles. Toutefois, sur le bord d'un vase des losanges légèrement incisés font penser à une décoration de type Chasséen
(tire son nom de Chassey - Saône et Loire- une des grandes civilisations du néolithique, vers 2500 à 2000 avant notre ère- dolmens et céramiques à décor quadrillé.)
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Site de Fontalinières : -x 663,220 - y 118,600. Site occupé à l'époque préhistorique, à
proximité d'une villa gallo romaine.
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On notera que le silex est inexistant à ce stade des recherches alors qu'il est abondant sur
une terrasse du pech de Feynes, commune de Maraussan. Cependant il faut signaler la découverte par G; Saurat d'une petite hache polie et d'une pointe de flèche au tènement de l'Ile, dans les
alluvions du Lirou, en dehors de tout site site archéologique.
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D'autres endroits ont été occupés occasionnellement, seuls quelques rares tessons sont là pour
en témoigner, c'est le cas par exemple aux abords du cimetière de Maureilhan.
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Site de L'oppidum de Montaury:-X664,800. Y 117,270. Bien que n'appartenant pas au térritoire
de notre commune, il est normal de mentionner le pech de Montaury car il se dresse à quelques centaines de mètres tout à peine des dernières maisons du village et a toujours été la promenade
favorite des maureilhanais.
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C'est Sabatier-Désarnauds qui signale l'oppidum de Montaury dans un bulletin de la société
archéologique de Béziers de 1882. Il donne les dimensions de la plate-forme fortifiée, environ 60 mètres de long sur 14 de large. Le coté Nord-le plus accessible- était protégé par un
vallum-fossé défensif- qui faisait entre 5 et 6 mètres de profondeur.
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Malgré les déblais apportés là en 1980 par la construction du château d'eau proche le vallum
est toujours bien visible. Lors du creusement de ce vallum les terres avaient été ramenées sur le dessus de la plate-forme, les pentes escarpées des autres cotés formant une défense
naturelle.
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Dans sa communication, Sabatier-Desarnauds ajoute... Dans cet oppidum, ou camps retranché, je
n'ai rencontré ni silos, ni vestiges de murs comme à Ensérune, la poterie y est fort rare et je n'ai pu y trouver q'un échantillon présentant les grains de quartz caractéristique de la
poterie gauloise..."
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Ce petit oppidum préromain n'a jamais intéressé les archéologues du bitterois. Malgré ses
dimensions modestes faisant penser à un simple lieu de refuge il semble que cet oppidum ait été habité à une epoque difficile à determiner.
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Il y a une cinquantaine d'années, un sondage à faible profondeur effectué par G. Saurat et
moi-même à l'interieur de la partie défendue a amené la découverte de fragments de céramique tournée à grains minacés sans décor. Abondante à Ensérune, cette céramique gauloise est du IIème
âge du fer -500 à 100 AV JC- Nous avons trouvé également un petit tesson de sigilée, un fragment d'amphore préromaine et un fragment de dolium.
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Des recherches du surface dans la partie proche du vallum ont permis de recueillir des tessons
de poterie préhistorique dont un avec un décor en damier.
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Distant de 5 kilomètres environ à vol d'oiseau d'Ensérune, il est curieux que Montaury n'ait
pas de céramique grecque ou ibérique comme en possède son illustre voisin et comme on en trouve dans tous les oppida du littoral languedocien. Seuls quelques sondages complémentaires
permettraient d'en savoir davantage sur l'occupation de ce site.
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Pour en terminer avec ce pech de Montaury que nous aimons bien, signalons la précense d'une
villa Gallo-romaine à son entrée côté Maureilhan et une implantation préhistorique dans une vigne voisine côté Lirou.
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Les Villae Gallo-Romaine.
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LUSSAU - Commune de puisserguier, anciennement appelée Lussan (avant 1789)
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Les diverses prospections de surface ont permis de noter l'existence de trois zones de tessons
et d'éléments divers, la plus importante située au Nord Est des bâtiments du domaine. On peut penser que cette partie de la villa se prolonge sous ces derniers. Les deux autres zones, plus
réduites se trouvent au nord Ouest et à l'Ouest du domaine. Fait assez rare pour être souligné, Lussau a probablement été occupé sans interruption depuis l'antiquité. C'est un défoncement
effectué en décembre 1954 qui a permis la découverte d'un bassin, peut être un impluvium, situé au centre de la maison romaine (atrium). Il recevait les eaux de pluies déversées par une
ouverture dans le toit. Le bassin , au sol intact, était pavé de briquettes posées sur champs.
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Les peintures murales, la mosaïque polychrome et les fragments de marbre trouvés aux alentours
font penser qu'à cet endroit se trouvait la partie la plus riche de la villa.
Architecture civile
Architecture sacrée