Fief Seigneurial issu de mérite (attribué)
Vassal de la Baronnie de Peyre
Actuel Seigneur : Alix_du_vivier
Précédent Seigneur : Nothias de Noùmerchat
Description du Blason : « D'azur à la croix archiépiscopale posée en pal et aux deux clefs liées et passées en sautoir brochant, accostées des lettres U et V onciales, le tout d'or, à l'écusson de gueules chargé d'un chef émanché aussi d'or brochant en abîme. »
Devise : /
Nom des habitants : /
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Généralités historiques
Implanté à 640 mètres d’altitude, Moriés est né autour du château (mentionné au XIème siècle) qui était un poste de contrôle de la vallée et du chemin. Il appartenait à la baronnie de Canilhac et passa ensuite à celle des Peyre. En 1137 Aldebert II de Peyre l’hommageait à Béranger Raimon fils de Douce.
Gui de Caylus-Séverac transigea, après la mort de sa mère et celle de Marquès de Canillac, son grand-père, avec Roger, comte de Beaufort, pour sa part de la succession maternelle. Il en eut les terres de Chaudesaigues, Ferrières et Moriès, dont il fit hommage à Astorg de Peyre le 27 mars 1360.
Vestiges préhistoriques et antiques
Architecture civile
- Le pape Urbain V fit édifier le pont de Salmon sur le Lot pour servir de voie de communication entre l’Aubrac, les vallées du Lot et de la Colagne et le causse de Sauveterre. Ce pont gothique est situé au pied du village de Moriés.
- A Salmon, un prieuré bénédictin existait à l’époque romane, ainsi qu’une église (la chapelle qui était sur le pont fut édifiée au XIVème siècle.)
Architecture sacrée
- L’église romane qui était la chapelle castrale fut donnée en 1137 par Aldebert II de Peyre au Monastier. [L’édifice actuel datant de 1836, sous le vocable Saint Fabien, a remplacé la chapelle
castrale dédiée à Saint Sébastien. L’église romane a disparue.] Le sanctuaire s’élevait auprès de la tour du château. A l’époque romane, Radulphe (qui en 1189 était moine de Saint-Victor de
Marseille) et Adhémar de Moriés furent en conflit avec Astorg de Peyre et Marqués de Canilhac. Au XIVème siècle, deux frères de l’entourage d’Urbain V fondèrent à Moriés la collégiale Saint
Julien. Il s’agissait de Raymond Salaison, qui était médecin et d’Etienne, chanoine de Mende.
Cette collégiale prospéra jusqu’en 1535 puis fut détruite.
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Nous, Cristòl de Sìarr, Héraut du Languedoc, A tous qui la présente entendront ou liront, Salut ! Par la présente, faisons savoir : Qu'ayant été témoin de l'échange de serments entre Enduril de Noùmerchat, représentant son époux, Zacharia de Noùmerchat, Baron de Peyre, & Nothias de Noùmerchat, leur fils, nous validons & contresignons l'anoblissement dudit Nothias de Noùmerchat. Qu'en conséquence, Nothias de Noùmerchat se voit octroyer le fief de Moriès, fief érigé en seigneurie. Que celui-ci devient Seigneur de Moriès & portera "D'azur à la croix archiépiscopale posée en pal et aux deux clefs liées et passées en sautoir brochant, accostées des lettres U et V onciales, le tout d'or, à l'écusson de gueules chargé d'un chef émanché aussi d'or brochant en abîme", soit, après dessin :    & pour que nul ne puisse contester la vigueur & l'autorité de la présente, nous apposons notre sceau. Qu'il en soit ainsi. Daté en l'enceinte du château de Limoux, le trentième d'octobre de l'an MCDLVIII. 
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| Citation: |
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Moi, Cristòl de Sìarr, héraut du Languedoc, Acte la tombée en déshérence de la seigneurie de Moriès, le seigneur de Moriès ayant acquis le titre suzerain de Baron de Peyre. La seigneurie peut de nouveau être octroyée.
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| Citation: | ||
Le vingt-troisième jour de novembre de l'an de grâce MCDLIX, en présence de nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite Montjoie, Roi d'Armes de France, Alix du Vivier, ancien officier royal, se présenta par-devant le noble sieur Nothias de Noùmerchat, vicomte de Joyeuse, baron de Peyre. Ladite Alix, désarmée et tête nue, tenant ses mains jointes entre celles dudit sieur, a fait foi, serment et hommage pour les terres et appartenances qu'elle doit de lui dans la baronnie de Peyre, sise en Languedoc, promettant de faire tout ce que bonne et loyale vassale doit et est tenue de faire à son vrai et naturel suzerain; lequel hommage et serment de loyauté le vicomte a reçu de ladite vassale en lui donnant l'accolade. En conséquence de quoi, la dame se voit octroyer le fief de Moriès, fief érigé en seigneurie et devient seigneur de Moriès et portera : « d'azur, à la croix archiépiscopale posée en pal et aux deux clefs liées et passées en sautoir brochant, accostées des lettres U et V onciales, le tout d'or, à l'écusson de gueules chargé d'un chef émanché aussi d'or brochant en abîme », soit, après dessin : En témoin desquelles choses, nous, ladite Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, avons fait et fait mettre en cire d'or notre sceau à ce présent contreseing à Joyeuse, le vingt-troisième jour de novembre de l'an de grâce MCDLIX. 
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