Concernant le fief

Attribution actuelle : Did85 (attribué au mérite)

Précédent(s) Seigneur(s) : Frederique85

 

La description des armoiries est : « D’or, à trois aiglettes au vol abaissé de sable rangées 2 et 1. »

La devise du fief est : Inconnue

Sa population se nomme : Pardailhanaises - Pardailhanais 

   

Généralités historiques

 

  • La seigneurie de Pardailhan s'étendait sur le territoire des communes de Pardailhan et Saint-Jean-de-Minervois, sur plus de 7000 hectares, limitée par le Minervois à l'ouest, les terres des abbayes de Saint-Pons et Saint-Chinian au nord et à l'est. Composée des paroisses de Pardailhan, Saint-Jean-de-Dieuvaille et Saint-Martial, la seigneurie comprend une vingtaine de hameaux qui constituent avec leurs territoires les différentes masades. 
  • Dépendant de la famille du vicomte de Minerve lors de la Croisade des Albigeois, le Pardailhan est annexé par le domaine royal, pour crime d'hérésie cathare. 
    A la fin du XIVème siècle, en 1379, Sicard de Montault est seigneur de Pardailhan. Il vend ses terres au comte de l'Isle; mais Charles V, usant de son droit de "prélation", récupère une part de la seigneurie et la rattache à la couronne. Le sénéchal de Carcassonne nomme un châtelain royal au château de Pardailho, jusqu'au milieu du XVème siècle. En 1381, le roi Charles VI accorde des libertés et franchises au Pardailhan, et notamment le droit pour les habitants d'élire des consuls pour les représenter. Le château de Pardailho finit par être abandonné [et tombe en ruines au XVIème siècle]. 
    En 1463, le roi donna cette seigneurie à Louise de Crussol, se réservant une portion qu'il vendait quelques années après. 
  • La communauté des habitants du Pardailhan est ainsi autorisée à élire trois consuls pour la représenter en permanence : les paroisses de Pardailhan et Saint-Martial, et la paroisse succursale de Saint-Jean désigne chacune un consul. Ces consuls doivent prendre l'avis du conseil général des habitants, composé de l'ensemble des chefs de famille du Pardailhan, pour toutes les grandes décisions. 
  • Saint-Martial est mentionné dans une charte daté de 1100 : Bernard, vicomte de Minerve y cède ses droits sur l'église de Saint-Martial, les terres d’Arguzac et de Montaurus. 
  • Le seigneur de Pardailhan prélevait dès le Moyen-Age un droit seigneurial sur le vin des terres de Saint-Jean et Saint-Martial ("la tasque sur le vin" depuis le 14ème siècle au moins). 
    La spécialité culinaire de Pardailhan est le navet noir, qui nourrit toute sa population.

 

Vestiges préhistoriques et antiques

  • Grottes Tournié et de Coulouma occupées au néolithique et à l'âge du Bronze. 
  • Dolmens à Barroubio, Ramio, Mounio, Gimios. 
  • Menhir à cupules à Les Causses ; aux abords site préhistorique (silex). 
  • Tumulus à Le Camp, Ste-Euphémie, Les Clapasses, Barroubio. 
  • Camp préhistorique à Barroubio, Ramio. 
  • Grottes et abris sous roches préhistoriques très nombreux, principalement dans le ruisseau de l'Eglise. 
  • Villas romaines à Col de La Louvière, Pézouillous, Les Bouissos. 
  • Exploitations minières romaines à Pézouillous. 
  • Tombes à lauzes : Marcory, Caupujol, Chemin Ferré, Col de la Louvière, Rodomouls. 
  • "Mutatio" sur voie romaine à Les Contentes. 
  • Autel gallo-romain à la cote 646.

 

Architectures civiles

  • Le château de Pardailho (en ruines) au sommet du pic Sainte-Euphémie. 
  • Un petit hameau.

 

Architectures sacrées : 

  • Eglise castrale Sainte-Euphémie attenante au châteauà double enceinte : nef 12ème ; chapelle 14ème [choeur 17ème]. Ancienne église paroissiale sous le vocable de Sainte Euphémie donnée à l'abbaye de Saint-Pons en 940 par l'archevêque de Narbonne. [Elle était primitivement à Pardailhan sur le pic et fut supprimée et transférée au hameau de Pont Guiraud]. En 1271, elle était dédiée à Saint-Marcel et en dépendaient les chapelles de Notre-Dame du lieu de Pardailhan, Saint-Martin de Rodomouls et Saint-Jean de Dieuvaille.

Documents relatifs au fief

Damoiselle Frédérique LXXXVème du Nom 
Pour l’octroi d’une Seigneurie 

Lieu de Résidence : Béziers 

Qualité actuelle : Roturière 

Demande d’octroi : 

Qualité du fief : Seigneurie 
Nom : il nous est impossible de le déterminer de par l'inaccessibilité de la liste des fiefs disponibles suite au déménagement impromptu des dossiers publics de la Hérauderie dans un lieu inconnu 
Blasonnement : en fonction 


Charges exercées : 

Depuis juillet 1456 : Douanière adjointe de Mende, puis Béziers 
Octobre 1456 : Marraine de l'association de parrainage des nouveaux venus à Mende 
10 Novembre 1456 : Directrice de l'Association de parrainage des nouveaux venus à Mende 
6 décembre 1457 : directrice des Matinées de Mende 
22 janvier 1457 : brigadière de Mende 
31 janvier 1457 : Nommée Ambassadrice du Languedoc auprès du royaume d'Aragon. 
25 Février 1457 : Nommée ambassadrice de Castille 
28/03/1457 : Nommée Chambellan de la Péninsule Ibérique 
le 11/06/1457 : Maire de Mende 
Le 11/07/1457 : Maire de Mende second mandat 
12 Aout 1457: CAC du Languedoc 
11 Octobre 1457 nouveau mandat de CAC du Languedoc 
14 octobre 1457 : Entre au service de la Marine Languedocienne en tant que matelot 

Fin des différentes fonctions à Mende en novembre 1457 

1er Novembre 1457 Nommée Ambassadrice du Béarn et de la Guyenne 
24 Janvier 1458 : Nommée Lieutenant de Vaisseau 
Janvier 1458 : reprise du château des mains de Messire Mazarin ami de Ryllas le Félon 
16 Février 1458 Nommée Grand Chambellan du Languedoc 
20 Février 1458 Nommée Co-conseillère économique du Languedoc 

Hauts Faits et Mérites : 

- A aidé avec efficacité au redressement économique du comté en renforçant des finances encore délicates, puis en aidant le CAC actuel à remonter un comté ruiné par la gestion du mandat du Félon Ryllas. 
- A œuvré avec Dame Maëlie aux négociations de paix avec le Rouergue et surtout à la mise en place de nouveaux traité entre nos deux provinces pour permettre de tourner cette triste page de notre histoire et nous mener vers un avenir serein et paisible. 
- A permis d’éviter une déclaration de guerre de la Castille au Languedoc et d’éviter ainsi un embrasement du Sud du Royaume 
- Participation à la reprise du Château de Montpellier des mains d’un ami personnel du Félon Ryllas, le dict Mazarin, par les armes et à la sécurisation de la Capitale en montant des gardes pendant près d’un mois, renonçant à percevoir ses justes soldes pour son service. 


Damoiselle Frédérique fait parti de ces femmes dont la droiture, l’amour de son comté, l’efficacité et le dévouement à ses charges et aux autres semblent sans limite et pourtant ne sauraient être à la hauteur de sa gentillesse, son absence de malice et sa fidélité à toute épreuve. 

Elle conjugue avec art et brio, tant ses capacités et son efficacité des fonctions qu’elle a assumées et assume encore, que la maitrise, la gentillesse et l’abnégation qu’elle y met. 

Afin de mieux mettre en lumière cette femme remarquable, il est bon de détailler quel est son parcours par voie. 

Implication au niveau économique : 

Damoiselle Frédérique85 a commencé une carrière d’économiste dans la Bonne Ville de Mende où après avoir fait preuve de son talent et de son implication à différents poste, elle intègre le conseil municipal où elle devient vite adjointe au maire, puis maire de la ville. Sous ses mandats, la ville continue à vivre dans la prospérité apportée par la gestion de plusieurs maires compétents. 

Devenue Commissaire au Commerce sous notre Régence. Sa présence assidue, pour ne pas dire opiniâtre a permis de relever des finances encore délicates jusqu'à pouvoir permettre le paiement de soldes en retard pour nos forces militaires, Ost et bannerets, cumulées par l’enlisement du conflit contre le Rouergue. 

Lors de notre mandat actuel elle tint avec brio un poste de co-conseillère économique. Grâce à son action combinée à celles des autres conseillers économiques, à l’aide d’importance qu’elle a accordé au Commissaire au Commerce en titre en l’épaulant pour les calculs d’impôts, en négociant des contrats commerciaux plus qu’avantageux, les finances gravement mises à mal par le mépris du félon Ryllas furent à nouveau relevées à un niveau des plus respectables. 

Implication au niveau diplomatique : 

Entrée très tôt en diplomatie, elle gravit un à un les échelons de la hiérarchie, grâce à son heureux caractère, ses capacités de négociatrice, son don pour apaiser les situations les plus épineuses et à une grande maitrise de l’Espagnol qui l’ont tôt fait imposer comme interlocutrice privilégiée auprès des provinces de la péninsule ibérique. 

Si elle tint une place non négligeable lors des négociations de paix avec le Rouergue, c’est surtout dans les négociations et l'élaboration de nouveaux traités de coopération avec cette même Province qu’elle s’est investie afin d’aider la confiance et le respect à revenir entre nos deux provinces. 

Toutefois, il est entre tous un haut fait qui selon nous se doit d'être mis en lumière. 
Lors du mandat du Comte Félon Ryllas, celui-ci fit mettre en procès un groupe de castillans, hurlant à l'invasion de forces étrangère pour soutenir l'opposition grandissante à son encontre. Bien vite elle prit contact avec ces personnes afin de mettre ses services en particulier de traductrice à leur disposition. C’est alors qu’elle appris que ce groupe n’était formé que d’étudiants et pour la plupart d’entre eux des religieux aristotéliciens, venus en la ville épiscopale de Narbonne pour y faire la lecture d’ouvrages nécessaires à leurs études théologique. 

Aussitôt, contact fut pris avec les autorités temporelles et spirituelles de Castille et courrier officiel fut envoyé en Languedoc afin d’informer le Comte Ryllas de la situation de ces hommes de Foy. 

Malgré toutes les preuves apportées à sa connaissance, celui-ci n’a pas renoncé à sa version des faits, écrivant de sa main à de nombreux languedociens pour leur demander de venir intégrer une armée qui serait entre autre chargée d’éliminer ces personnes. De plus, cette mise en procès de membres de l’Eglise Aristotélicienne ne respectait pas les règles fixées par le concordat de notre comté avec l’Eglise Aristotélicienne. 

Grâce à sa célérité et à ses interventions efficaces auprès de nos de voisins, et malgré les persistances du Félon Ryllas, Frédérique à selon nous permis d'éviter un embrasement de la région, les espagnols étant désireux de venir faire entendre raison au Régnant Languedocien en envoyant leurs troupes sur le territoire français. 

Elle fut d'ailleurs poursuivie pour Haute Trahison par le félon Ryllas pour avoir aidé à envoyer à la population du Languedoc les preuves de ses mensonges concernant ces pacifiques religieux, procès pour lequel elle fut bien évidement relaxée. 

Implication au niveau militaire : 

Comme dans tous les domaines où elle s’est engagée, son travail fut aussi assidu dans l'Ost. De nombreuses gardes, dont la plupart furent faites sans aucune rémunération lors de la destitution de Ryllas montre son attachement au comté et son désintérêt. 

Travaillant sans relâche, apportant sa bonne humeur à un travail acharné, elle a rapidement grimpé les échelons jusqu'à obtenir de par ses capacités un grade d'officier de marine. 

Pour son dévouement passé et toujours actuel au Comté du Languedoc, pour ses qualités de femme et de cœur, Je souhaiterais élever Frédérique LXXXV au rang de Seigneur Vassale du Languedoc. 

Fa en Montpelhier, lo 3 de abrial de l'an de Horace 1458. 
 
Laurine. Sauvage , Comtessa de Lengadòc. 

 

A tous présent et advenir salut. 

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict MontJoy, Roy d'Armes de France faisons acte de la demande de dame Laurine Sauvage , comtesse régnante deLanguedoc, quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres du Languedoc sise au fief nommé Pardailhan , à messire Frédérique85

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Pardailhan est bien seigneurie du comté de Languedoc

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à la dite baronnie est D’or à trois aiglettes au vol abaissé de sable rangées 2 et 1 , soit, après dessin 

  

Par notre sceau, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques . 

Fait le septieme jour du mois de mai de l'an de grâce mil quatre cent cinquante huit, sous le règne de notre souverain bien aimé le roy Levan le troisième de Normandie 

  

A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire, 

Nous, Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Maréchal d'Armes de France, dicte "Minerve", en vertu des modalités accordées par le blancseing des maréchaux datant du 19 mai 1462, annonçons, 
Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques et après consultation du Collège Héraldique, faisons acte de la demande de Sa Grandeur Andrea de Mortemart Amnell*, Comte sortant du LANGUEDOC, quant à l'octroi d'un fief de mérite sur les terres du Languedoc à Did LXXXV du nom.** 

Qu'après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief de Pardailhan est bien fief mouvant du Comté du Languedoc

Qu'après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dict fief est ainsi décrit, « D’or à trois aiglettes au vol abaissé de sable rangées 2 et 1 » , soit après dessin : 


 
En conséquence, Messire Did LXXXV du nom se voit octroyer le fief de mérite de Pardailhan, érigé en Seigneurie.
Il pourra en arborer les armes et se prévaloir du rang et titre qu'après prime allégeance en bonne et due forme.


Ainsi validons et contresignons le vingt-huitième jour du mois de juillet de l'an de grasce 1464. 

 


[IG : Andrea.* // did85**]