Fief Seigneurial issu de mérite (attribué)
Vassal du Comté du Tournel
Actuel Seigneur : Elloras de Kronenbourg
Précédent Seigneur :
Description du Blason : « De sinople aux deux molettes d'éperon d'argent, mantelé d'or au chêne de sinople. »
Devise : /
Nom des habitants : Pelousiennes - Pelousiens
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Généralités historiques
La Rouvière faisait partie du territoire soumis à la juridiction de l'évêque en tant que seigneur de Mende. Ce n' est que le 19 février 1889 que la commune de La Rouvière prend le nom de Pelouse
où le chef-lieu de la commune a été transféré. La commune actuelle comprend une agglomération, Pelouse, trois hameaux, La Rouvière, les Salces et Eygas, et une ferme, l'Esclancide. Le
regroupement de l'habitat ne s'est pas effectué autour d' un pôle unique, mais se repartit très tôt en plusieurs hameaux desservis par l'église Notre-Dame de La Rouvière. On peut supposer une
origine prieurale pour La Rouvière qui fixe un habitat autour d' une église mentionnée pour la première fois en 1123 par une bulle du pape Calixte II et comme église paroissiale en 1364. Cette
église sera pillé le 10 mars 1588 par les Protestants. La permanence de l'habitat intercalaire s'explique par la géographie et les activités de la commune. En cette zone aride et granitique, les
ressources agricoles favorisent la vie en autarcie et non la vie communautaire des secteurs de plaine : culture de céréales, exploitation de la forêt de La Rouvière et élevage ovins prédominent.
Au 19e siècle, Pelouse est une paroisse considérée comme annexe de la succursale ecclésiastique de La Rouvière. L'essor récent du village de Pelouse est lié à sa position de carrefour sur les
pénétrantes nord-sud et est-ouest.
Situé au pied de la montagne de la Margeride qui domine la vallée du Lot et à 1145 mètre d' altitude, Pelouse est entourée au sud par les petits Causses d'Eygas, au nord par ceux de la Rouvière.
Sur ce territoire de schiste calcaire, le granite progresse sous forme de filons et se présente sous forme de blocs, notamment au niveau d'Eygas et de la Rouvière. La commune est desservie au sud
par la route de Toulouse à Mende vers Langogne et Lyon (l'actuelle nationale 88)
et au nord par l'ancienne route de Mende à Châteauneuf et s' étale sur une superficie de 3298 hectares. Le village de la Rouvière, comparable dans sa morphologie au village du Born, se
compose d'îlots repartis en contrebas et réunis autour d' une place centrale regroupant les édicules liés à la vie communautaire : four à pain, abreuvoir, croix monumentale. Lorsque Pelouse a
ravi le titre administratif à la Rouvière, le village s'est doté à la fin du 19e siècle, d'une église, d'une mairie et de constructions nouvelles qui ont profondément modifié le noyau ancien du
village. Les Salces et Eygas connaissent le même phénomène d' abandon que la plupart des hameaux du canton, leur extension étant figée depuis le 18e siècle.
Vestiges préhistoriques et antiques
- Dolmen de La Rouvière : Éléments protégés MH : mégalithe ; Époque de construction : Néolithique
- Dolmens de la Tailladisse, aux Salces.
Architecture civile
Architecture sacrée
- Église : Époque de construction : 12e siècle
- Peinture monumentale : Christ bénissant entouré du tétramorphe.
Édifice de conservation : église dite chapelle ; Notre-Dame-de-la-Rouvière
Lieu-dit : Rouvière (la)
Matériaux : plâtre (support) : tempera à l'oeuf
Description : Cette peinture murale exceptionnelle orne au-dessus de la corniche, la base de la voûte nord de la quatrième travée de la nef. C'est un tableau mural encadré d' une large
bordure décorative, frise de rinceaux et palmettes stylisées. La scène représentée est la vision de la Maiestas Domini d' après l'Apocalypse de saint Jean où Dieu le Fils apparaît entouré des
quatre vivants. Chaque personnage est placé dans un cadre, les fonds sont ornés de volutes exécutées à l'ocre rouge. Dans un angle en bas à gauche, la donatrice en prière égrenant son
chapelet est placée dans un petit cadre et sa taille est réduite de manière symbolique ; son nom est inscrit au-dessus d' elle : Jeanne Valentin. la technique adoptée est celle du dessin
colorié : la couleur est posée en aplats suivant le dessin préparatoire ; seul le visage du Christ est traité en modelé.
Dimensions : h = 181 ; l = 288
Iconographie : Christ bénissant ; Tétramorphe ; ornementation (ornement à forme végétale)
Auteur(s) : auteur inconnu
Siècle : limite 14e siècle 15e siècle
Historique : La peinture est comparable dans sa composition à celle de l'église de Grandrieu, parfaitement datée entre 1360 et 1380. Cela permet de dater de la même époque la peinture de la
Rouviere.
- Prieuré, Eglise Paroissiale Notre-Dame de la Rouvière, Saint-Pierre. à Pelouse.
aire d'étude : Mende nord
lieu-dit : Rouvière (la)
destinations successives: église dite chapelle
parties constituantes : cimetière
époque de construction : 12e siècle
historique : Le prieuré de la Rouvière appartenait au chapitre de Mende. L'église est mentionnée dans une bulle de Calixte II en 1123, puis comme église paroissiale en 1364. Elle le restera
jusqu' en 1889 date à laquelle Pelouse devient le chef lieu de la commune, ravissant le titre à la Rouvière.
description : Ce sanctuaire rural situé sur le versant sud du palais du roi sur la ligne de jonction du calcaire et du granite, présente les caractéristiques des églises romanes gevaudanaises
: nef unique à quatre travées voûtées en berceau et continuée sans décrochement par un chevet pentagonal et une abside à sept pans voûtée en cul-de-four. Le chevet porte à son soubassement
des arcades en plein-cintre retombant sur des colonnettes d' angle avec chapiteaux historiés. Au sud le portail s'ouvre dans un avant corps saillant faisant office de contrefort au niveau de
la seconde travée de la nef.
Un clocher arcade est place sur le pignon ouest et un cimetière borde l'église au sud. A l'intérieur, l' unique vaisseau, divisé en quatre travées par les doubleaux de la voûte en berceau
brisé, est renforcé par les arcs formerets en plein-cintre des murs gouttereaux sud. L'abside à sept pans, ornée de cinq arcatures reposant sur des colonnettes dégagées, est éclairée par deux
baies cintrées à ébrasement intérieur. Du côté nord de l'abside s' ouvre la sacristie.
gros-oeuvre : calcaire ; moellon ; petit appareil
couverture (matériau) : calcaire en couverture
plan : plan allongé
[étages : 1 vaisseau
couvrement : voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four
décor : peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture
couverture (type) : toit à deux pans
dimensions : 1680 l ; 410 la
- Croix du cimetière, XVème siècle.
Croix prismatique élancée, avec dé et fût à moulures gothiques.
- Croix de chemin, (pas de date trouvée)
Croix cylindrique, avec Christ et Vierge seule, montée sur un piédestal circulaire.