Informations sur le fief

Attribution actuelle : Malkav de Vampérià (fief de retraite)

Précédent(s) Seigneur(s) : Aucun

 

Description des armoiries : « De gueules à la cotice d'argent, accosté à senestre d'un rocher d'or issant de la pointe, surmonté d'un lion du même, et semé à dextre de croisettes alésées, vidées, cléchées et pommetées d'or. »

Devise du fief : Inconnue

Gentilé : Piscénoises - Piscénois

Seigneuries vassales recensées

Généralités historiques

Rochefort faisait partie de viguerie de Roquemaure et du diocèse d'Uzès pour le temporel ; mais pour le spirituel, il appartenait au diocèse d'Avignon. 

Aux XIIe et XIIe siècles, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait le prieuré Sanctae Victoriae et l’église paroissiale Sancti Bardulphi (fin du XIIe seulement), et en percevait les revenus. Le pitancier du monastère était prieur de Rochefort. 

 

Ce lieu se composait de 25 feux en 1384. Rochefort était le siège d'une baronnie qui comprenait : Domazan, Estézargues, Fournès, Pujaut, Saint-Hilaire-d'Ozilhan, Saze, Tavels et Valliguière. Le prieuré de Saint-Bertulphe (Saint-Bardoux en languedocien), église paroissiale de Rochefort, fut uni en 1410 à Notre-Dame de Rochefort. 

La baronnie de Rochefort a appartenu successivement à plusieurs familles. La plus illustre est celle des Comtes de Toulouse, qui la possédèrent jusqu’en 1228. A cette époque, Raymond VII accepta la paix que la reine Blanche lui offrit par l’entremise du Comte de Champagne, et cette partie du Languedoc fut réunie au domaine royal par le traité de Paris. 

Trois rois furent seigneurs de Rochefort, Louis IX ou saint Louis, Philippe III le hardi, Philippe IV le bel. Cette époque fut une ère de bonheur et prospérité pour les habitants. 

 

La reconnaissance ou hommage rendu à la date de 1261 au roi Saint Louis alors seigneur de Rochefort de la part des habitants, énumérait les diverses redevances dont ils étaient tenues envers le roi, savoir: «onze livres melgoriennes, deux lièvres, trois muids d’avoine, une charge de bois pour chaque habitant ayant bête à bat, 12H10 sols tournois d’albergue, 1es deniers melgoriens pour chaque bateau de pêche de l’étang et une livre de poivre à Pâques, le tout payable annuellement. 

 

En 1295, Philippe le Bel échange avec Gérard de Amici, seigneur de Chateauneuf et baron de Lunel, la terre de Rochefort contre la moitié de la baronnie de Lunel, où se trouvait le port d’Aiguesmortes. Cette échange, par lequel Gérard de Amici devint seigneur de Rochefort fut une calamité par la vexations dont il accablait les habitants de Rochefort et tous ses autres vassaux qu’il leur prenait tout jusqu’à leur lit. 

 

La famille d'Albaron, seigneuresse de Montfrin et de Lers, succéda aux d'Amie/Amici dans leur nouvelle possession, et la céda aux d'Arpajon.

Vestiges préhistoriques et antiques

  • Aucun

Architectures civiles

  • Aucune

Architectures sacrées

  • Sanctuaire Notre-Dame-de-Grâce : Il fut construit à l’époque carolingienne par Charlemagne en 798. 
  • Le Castelas : Elle est la première église paroissiale consacrée à Saint Bardulphe (en patois, Saint Bardoux), abbé du monastère de Bobbio, en Italie. La chapelle qui touche la sacristie était consacrée au culte de Saint Alzias, et celle de face à la Vierge. Son cimetière occupait l'éminence placée près de la source qui fournit les eaux au pays ; on y voit encore au milieu des vignes, les restes mutilés d'un oratoire témoin muet, mais pourtant éloquent, des grandes vicissitudes de la contrée. Elle existait déjà en 1195 puisqu’elle figurait sur la liste des possessions de l’Abbaye Saint André[36]. Elle faisait partie de l'enceinte féodale et domine toutes les constructions de Rochefort.

Documents relatifs au fief

Registre des contreseings du Languedoc