Fief Seigneurial issu de mérite (attribué)
Vassal du Comté de Cessenon
Actuel Seigneur : Morphee
Précédent Seigneur :
Description du Blason : « Coupé crénelé d'or et de gueules, à deux grappes de raisin de l'un à l'autre. »
Devise : /
Nom des habitants : Roquebrunaises - Roquebrunais
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Généralités historiques
Les Romains ont occupé la région en vue de la protection de la voie Narbonnaise et le développement de la Province. Puis, à partir de 370, ce fut le temps des invasions. D'abord celle des Wisigoths vers 370, puis celle des Arabes vers 719, et enfin celle des Francs menée par Charles Martel, vainqueur des musulmans en 732 à Poitiers. En 800, des châteaux forts furent construits le long de la Montagne Noire par les rois Carolingiens pour se protéger des invasions barbares pouvant venir du sud. C'est à la même époque, aux environs de 900, que le Château de Roquebrun fut édifié. Le seul vestige qui en demeure est sa tour. C’est une petite tour carrée, exiguë et inhabitable. Elle prolonge un piton rocheux très mince et abrupt, s’érigeant au bout d’une crête. Au pied de ce piton se dressaient probablement une ou deux salles adossées au mur d’une minuscule terrasse remparée. Dans la partie supérieure de la tour, des trous marquent la place des hourds, échafaudages en bois employés dès les premiers temps de la féodalité et auxquels ont été substitués les mâchicoulis et les créneaux. Ce Château, qui devait être muraillé, a appartenu successivement aux vicomtes de Béziers et de Toulouse.
A l’époque des Rois Carolingiens, se crée autour du Château un hameau habité par les serviteurs du Châtelain qui devaient en cas de guerre devenir ses hommes d’armes et qui en cas d’attaque,
pouvaient se mettre à l’abri derrière les murs du Château. Peu à peu, la sécurité attira des habitants et un bourg se créa entouré de murs. Peu de vestiges restent concernant cette muraille : une
tour près du presbytère et deux portes qui sont à des niveaux successivement plus bas vers la rivière ; la dernière doit dater du XVIème siècle à une époque où l’habitat est descendu vers l’Orb ;
le quartier au-delà de la dernière porte est le Barry (faubourg).
De l’an 1000 jusqu’à l’épopée cathare, le Château fut habité par un Seigneur ; le dernier des Seigneurs, Bernard de Roquebrun, aurait été vaincu par les troupes de Simon de Montfort qui prit le
Château. On rapporte la présence d’une Garnison Royale dès 1250.
Durant le Moyen Âge, la majorité de la population exploite les pêchers, les oliviers et la vigne. Sur les collines, ils élèvent des moutons, et des chèvres. Ils ramassent des châtaignes,
notamment pour en faire de la farine. La population fut durement touchée par la peste noire.
Roquebrun reçut, en 1279, le droit d’avoir un corps de Consuls chargés de gérer le village et de tempérer le pouvoir seigneurial. Ce corps s’installe dans l’imposante bâtisse appuyée aux
remparts.
Vestiges préhistoriques et antiques
Architecture civile
Architecture sacrée
Citation: | ||
Le vingt-cinquième jour de septembre de l'an de grâce MCDLX, en présence de nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite Montjoie, Roi d'Armes de France, Morphée de la Barre, ancienne conseillère comtale du Languedoc et Monptelliéraine, s'est présentée par-devant la noble dame Mélissa « Alandrisse » de Montbazon-Navailles de Llortz, comtesse de Pézenas, vicomtesse de Cessenon et de Lomagne, baronne du Pouget, dame de Bueil. Ladite Morphée, agenouillée, désarmée et tête nue, a fait foi, serment et hommage à ladite noble dame pour les terres et appartenances qu'elle doit d'icelle dans le vicomté de Cessenon, sis en Languedoc, promettant de faire tout ce que bonne et loyale vassale doit et est tenue de faire à sa vraie et naturelle suzeraine; lequel hommage et serment de loyauté la vicomtesse a reçu de ladite vassale en lui donnant l'accolade. En conséquence de quoi, dame Morphée se voit octroyer le fief de Roquebrun, fief érigé en seigneurie et devient dame de Roquebrun et portera : « coupé crénelé d'or et d'azur, à deux grappes de raisin de l'un en l'autre », soit, après dessin : En témoin desquelles choses, nous, ladite Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, avons fait et fait mettre en cire d'or notre sceau à ce présent contreseing à Montpellier, le vingt-septième jour de septembre de l'an de grâce MCDLX. |
Citation: |
Correction Nous, Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, dicte Minerve, en notre qualité de Maréchal d'Armes de France ayant pour tutelle la marche du Languedoc, Portons à la connaissance de tous la chose suivante : Qu'il soit su qu'après recherches et vérification héraldiques, le fief de Roquebrun, seigneurie sise en la vicomté de Cessenon, a fait l'objet d'une erreur de description. Ainsi il était décrit : « coupé crénelé d'or et d'azur, à deux grappes de raisin de l'un en l'autre », et représenté par le dessin ci-dessous : Or selon l'art héraldique, "l'un en l'autre" décrit des meubles lorsqu'ils se trouvent placés sur le trait de séparation d'un écu. Ici ce n'est pas le cas. De plus il est décrit comme était "d'or et d'azur" et sauf daltonisme le dit blason est d'or et de gueules. Apportons donc correction nécessaire concernant la description et déclarons que le fief de Roquebrun aura désormais la description suivante : « coupé crénelé d'or et de gueules, à deux grappes de raisin de l'un à l'autre » Qu'il en soit ainsi, et heureusement. Faict le 28 Mai 1462 à Paris, |