Fief Seigneurial issu de mérite (non attribué)

Vassal de la Vicomté de Cauvisson

 


Actuel Seigneur : 

Précédent Seigneur : Actarius d'Euphor, Yolanda_Isabel 

 

 

Description du Blason : « D'argent à l'olivier arraché de sinople. »

Devise : /

Nom des habitants : Saint-Dionysiennes - Saint-Dionysiens 

 

 

________________________________________________________________________________________________

 

Généralités historiques 

La Vaunage est une assez longue vallée arrosée par la rivière le Rhony. Cette vallée est bordée au Nord et au Sud par de petites montagnes qui ont offert un lieu pour le premier habitat de la région. Les habitants s'établissaient alors sur ce qu'on appelle un oppidum, qu'ils fortifiaient pour assurer leur sécurité. L'un d'eux s'appelle encore La Roque de Viou, qui est resté longtemps un lieu de vigie et de défense, situé à une altitude de 187 m. 

Il semble bien que, dès l'origine, le village construit sur cet oppidum se soit appelé Veo, ou Veia, ou Viou. Pendant la période de la colonisation romaine, les habitants sont descendus de leur oppidum celtique pour bâtir leurs maisons dans la plaine, autour de la fontaine, et plus tard autour de l'église. Ce n'est que dans une bulle du pape Adrien IV pour l'église de Nîmes (10 décembre 1156), que dans l'énumération des possessions foncières en Vaunage de l'évêque Aldebert et du chapitre de sa cathédrale, on trouve nommée pour la première fois une " ecclesia de S. Dionysio ". Par là, nous apprenons que l'église du village était sous le patronage de S. Denys et que le village portait le nom de son saint patron, Saint Dionisy. Nous savons aussi qu'en 1305, le roi Philippe IV le Bel donna à son ministre, Guillaume de Nogaret, les rentes des villages de la Vaunage, parmi lesquels Saint Dionisy. C'était un petit village puisqu'en 1384 il ne comptait que 4 feux. En 1644, Saint Dionisy était en dépendance du marquisat de Calvisson, et cet état de fait dura jusqu'à la révolution. C'est alors que fut créé le département du Gard, divisé en huit districts, dont celui de Sommières auquel appartint Saint Dionisy. En 1791, le village de Saint Dionisy comptait 60 feux, soit un peu moins de 200 habitants. 

La première église de S. Denys en Vaunage dut être construite au Xe siècle et fut plusieurs fois reconstruite et agrandie au XIIe siècle. C'était un prieuré qui dépendait de Nîmes. On connaît les noms des prieurs de la fin du XVIe siècle jusqu'à la révolution qui mit fin au culte. Aux XIVe et XVe siècles, le pays connaît de nombreuses disettes et des troubles qui déciment la population. D'autre part, au XVIe siècle, la Réforme se répand dans toute la Province. 

 

Vestiges préhistoriques et antiques 

  • Oppidum de la Roque de Viou* : fonds de cabanes de l'âge du Bronze, traces d'habitat du 8ème au 3ème av.J.-C., poterie locale et d'importation, monnaies, autels-foyers, chenets votifs. L'oppidum de Roque de Viou se trouve à 100 m de l'oppidum de nages. Le site a été occupé à trois moments distincts. La première phase se place au 8è et 7è siècle avant J.C. Cette première occupation couvre tout le plateau de Roque de Viou et les premières pentes qui dominent la plaine de la Vaunage. A cette époque, on construit de très nombreuses cabanes en matériaux périssables, dont la base est creusée dans le rocher calcaire. Sur un sol grossièrement battu, on établit le foyer et on entasse dans ces abris des vases à provisions dont l'étude permet d'attribuer la culture des premiers habitants de Roque de Viou à l'extrême fin de l'âge de bronze. Roque de Viou est abandonné au cours de la première moitié du 7è siècle et complètement déserté durant près de 200ans. 

    Vers 380 et 360 avant J.C., se fonde une nouvelle ville sur l'emplacement du précédent groupement de cabanes : Elle est entourée sur trois côtés par un puissant rempart en pierres sèches, jalonné de tours quadrangulaires. A l'intérieur de cette enceinte, on construit des habitations en pierres sèches, dont le plan quadrangulaire sera peu à peu complété par des cloisons et des ajouts de divers types. La seconde ville de Roque de Viou sera occupée moins d'un siècle : En effet, vers 290 et 280 avant J.C., la ville est entièrement abandonnée sans brutalité et d'une manière concertée. 

    La population va fonder un nouvel oppidum sur le site voisin de Nages. Vers 25 avant J.C., un groupe de quelques bâtiments, dont la fonction exacte nous échappe encore, mais qui font certainement partie d'un édifice public, seront construits en dehors de l'enceinte du 4è siècle. Leur vie sera courte puisque leur destruction interviendra avant 50 après J.C. cette troisième étape, qui appartient au début de la période gallo-romaine, ne correspond pas à un habitat sur l'oppidum de Roque de Viou, et, de ce fait, apparaît comme une réoccupation particulière et isolée. 

    Après cette ultime manifestation de vie, le plateau de Roque de Viou, ne sera plus habité : Il retournera à la nature et sera en partie cultivé durant tout le moyen âge. Il se peut néanmoins qu'un village médiéval se soit établi à proximité de l'ancienne forteresse : Son nom, qui est Roque de Viou, est en effet attesté à plusieurs reprises dans des cartulaires et sur des cartes, où sa localisation, entre nages et saint Dionisy, correspond à l'oppidum protohistorique. Mais la recherche archéologique n'en a pas, pour l'instant, retrouvé la moindre trace. 

 

Architecture civile 

  •  

 

Architecture sacrée 

  • Eglise d'origine 12ème, reprise au 17ème. 

 

LeGueux a écrit:
Citation:
De nous, Louis d’Appérault, Vicomte de Cauvisson et Seigneur de Vaux-le-Vicomte, 

A vous, LeGueux d’Alanha, 

Salut. 

Le bon déroulement d’une cérémonie d’octroi exige le plein gré des parties contractantes ; fort de notre autorité de Vicomte de Cauvisson, et par l’amitié que nous avons pour notre épouse Marguerite de Volpilhat, il suit : 

Que nous déléguons à notre dite épouse la libre disposition de l’octroi de la seigneurie de Saint-Dionisy, sise en Vaunage au pied de la Roque de Viou. 

Qu’elle pourra ainsi mener la cérémonie en notre absence et en notre nom. 

Il en sera ainsi selon notre volonté. 

Daté à Cauvisson, le VIIème jour d’août 1456. 



Citation:
Marguerite Charlotte Victorine de Volpilhat, Vicomtesse de Cauvisson, Baronne de Malpertuis, Dame de Vaux-le-Vicomte & d'Hermeline, à tous ceux qui ces présentes verront, 

Paix. 

Procédant de l’auctorité de nostre époux légitime Louis Raphaël d’Appérault sur la Vicomté de Cauvisson, par son bon vouloir, 

Pour donner contentement à nôtre cher & estimé ami, Actarius d’Euphor, en luy étant gré de son investissement durable & sincère pour les terres d'Oc, assavoir : luy étant gré de son service auprès du Comtat de Lengadòc, en tant que procureur adjoint, conseiller aux religions, connétable, quoi qu’en disent certaines personnes, & conseiller aux animations, & pour toutes les choses faictes à ces postes, dont l’aboutissement des discussions sur le traité de la Garde Espiscopale, la relance du système de coordination, de renseignement & de sécurité & sa menée active & innovante du conseil aux animations, qu’il a présidé six mois & auquel il a consacré deux ans, pour toutes les animations que les Languedociens connaissent & qui n’auraient eu tant de panache sans luy, tout comme pour sa mise en place des galeries des lauréats ; item luy étant gré de ses hauts faits d'armes, que ce soit sa participation active à la libération de Monseigneur Tocke Le Frogeron, Evesque du Puy, des griffes des In Tenebris, la lutte victorieuse contre la première vague de brigands aux costés d'Elloras de Kronenbourg, ou son combat avec Charlaine, qui fut des pilleurs du Lengadòc, & que ledit Actarius a envoyée auprès de notre Très Haut Seigneur Dieu ; item luy était gré de son amour des terres d'Oc, que nous pensons sincère ; & surtout, luy était gré de ses valeurs & ses qualités personnelles, sa diplomatie, son sens de la coordination de groupes tels qu'il l'a démontré à la teste de la formation de soule mendoise ; item luy étant gré de sa vertu, pour ce qu'il a toujours été de notre connaissance un homme droit & fier, respectable & respecté, aux mœurs irréprochables ; 

De part nostre volonté, nous luy ceddons, quittons, & transportons, notre fief de Saint-Dionysi sis au pieu de la Roque de Viou, joint & uni à nostredite Vicomté de Cauvisson en Languedoc. 

Pour ces causes, & autres considérations à ce nous mouvans, avons à nostredit ami, qu’il jouira de l’effet entier de la Seigneurie de Saint-Dionysi, de toutes les maisons, places, Châteaux, annexes appartenances & autres choses qui en dépendent. & de tous les fruits, profits revenus & émolumens d’icelles aux auctorité & droits qui sont ordonnés & declarés par lesdites Lettres patentes, dont copie collationnée est cy attachée sous le contre scel de la Hérauderie, & que par ces droits acquérant la noblesse, jouira en sus du timbre seigneurial & des armes de Saint-Dionysi qui sont d'argent à l'olivier arraché de sinople. 



Qu’il en soit ainsi car tel est nostre bon plaisir. 

Donné à Mende le neuvième jour d'août, l’an de grace mil quatre cent cinquante six, ainsi signé Marguerite Charlotte Victorine de Volpilhat, Vicomtesse de Cauvisson, Baronne de Malpertuis, Dame de Vaux-le-Vicomte & d'Hermeline, & scellées du scel de cire verte d’icelle, & contre-scellées du scel de cire verte de LeGueux d'Alanha en sa qualité de témoin héraldique. 

 

Nous, LeGueux d'Alanha, Roy d'Armes de France, 

Attestons qu'échange de serments et accolade vassalique ont eu lieu en notre présence & en public. 
Validons et contresignons la présente, & y apposons notre scel afin que nul ne puisse en contester la vigueur et l'autorité. 

Siaga atal 

Fach en Menda lo dotzen d'agost MCDLVI. 
 

 

 

Citation:

Jehanne_elissa a écrit:
De moi, Jehanne Elissa Raphaelle de Volpilhat, Vicomtesse de Cauvisson en Languedoc, 

A vous, Ingeburge von Alhefeldt-Oldenbourg, dite Montjoie, Roi d'Armes de France, 

Salut. 

Je souhaite par la présente affirmer mon désir de reconduire le Seigneur de Saint-Dionisy comme vassal de la Vicomté de Cauvisson que j'ai héritée de mes parents, Marguerite de Volpilhat et Louis Raphael d'Appérault, le Très Haut ait leurs âmes. 
Je souhaite également, pour souscrire aux dernières volontés testamentaires de ma mère, faire d'Eirwen de Vergèze, fille de la défunte Zagelle, Dame de Vergèze, ma vassale sur les terres de Vergèze, à Cauvisson. 

En accord avec la Vicomtesse des Fenouillèdes et pour vous épargner de multiples cérémonies, nous serions entendues pour procéder à nos octrois et reconductions le même jour, au Donjon de Saint-Félix. 

N'ayant pas de sceau, je signe de mon nom et vous présente, Montjoie, mes très sincères respects et félicitations pour votre nomination. 

Jehanne Elissa de Volpilhat, 
le 13 décembre 1459.


Le troisième jour de février de l'an de grâce MCDLX, en présence de nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite Montjoie, Roi d'Armes de France, Actarius d'Euphor, vicomte du Tournel et pair de France, s'est présenté par-devant la noble demoiselle Jehanne Elissa de Volpilhatvicomtesse de Cauvisson et baronne de Malpertuis. Ledit Actarius, désarmé et tête nue, tenant ses mains jointes entre celles de ladite demoiselle, a fait foi, serment et hommage pour les terres et appartenances qu'il doit d'elle dans le vicomté de Cauvisson, sis en Languedoc, promettant de faire tout ce que bon et loyal vassal doit et est tenu de faire à sa vraie et naturelle suzeraine; lequel hommage et serment de loyauté la vicomtesse a reçu de ledit vassal en lui baisant les mains. 

En conséquence de quoi, le sieur Actarius d'Euphor se voit octroyer le fief de Saint-Dionisy, fief érigé en seigneurie et devient seigneur de Saint-Dionisy et portera : « d'argent, à l'olivier arraché de sinople », soit, après dessin : 

 


En témoin desquelles choses, nous, ladite Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, avons fait et fait mettre en cire d'or notre sceau à ce présent contreseing à Saint-Félix, le troisième jour de février de l'an de grâce MCDLX.
 


 

 

 

 

 

Citation:


Actarius a écrit:
Citation:
A Son Altesse Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite Montjoie, Pair et Roi d'Armes de France, officier de tutelle du Languedoc, 

Humbles et respectueuses salutations ! 

Nous avons pris ce jour la décision de renoncer à notre fief de Saint-Dionisy, Seigneurie sise en la Vicomté de Cauvisson. 

Que le Très-Haut veille sur vous ! 

Parce que les écrits, pareils au Phénix, ne meurent pas, 

Nous, Actarius d'Euphor, avons signé et scellé ce IXe jour de septembre de l'an de Grâce MCDLX. 

 


Par le présent contreseing, nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, et ainsi connue sous le nom de 
Montjoie
 : 



  • prenons acte de la décision de Sa Seigneurie Actarius d'Euphor de renoncer au fief seigneurial de Saint-Dionisy mouvant du vicomté de Cauvisson sis en Languedoc

  • savoir faisons que la renonciation ainsi actée, ledit Actarius d'Euphor perd tous les droits, prérogatives, honneurs, préséances, privilèges, franchises, fruits et profits attachés à la ci-avant citée seigneurie de Saint-Dionisy; 

  • indiquons que ladite seigneurie peut à nouveau être octroyée à l'envi de dame Jehanne Elissa de Volpilhat, dame du vicomté de Cauvisson.




En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le neuvième jour de septembre de l'an de grâce MCDLX. 


 

 

 

Citation:

Jehanne_Elissa a écrit:
De moi, Jehanne Elissa de Volpilhat, Vicomtesse de Cauvisson, 

À tous qui la présente entendront ou liront, 
À Languedoc, 

Respect et salutations. 

Les circonstances de la vie ont rendu la seigneurie de Saint-Dionisy orpheline. C'est en souvenir d'un temps où deux êtres s'aimaient et voulaient s'unir, c'est en souvenir d'un temps où la mort frappa trop vite, trop mal, que je souhaite, avant que son mariage ne rende cela inconvenant, octroyer à Sa Grâce Yolanda Isabel de Josselinière [Yolanda_Isabel], comme cadeau nuptial par anticipation, et surtout témoignage d'amitié, la Seigneurie de Saint-Dionisy, mouvant de la Vicomté de Cauvisson et qui, les années faisant, eût échu à son défunt fiancé Tibère d'Euphor. 
Je sais qu'elle mesure le poids de cet octroi, ce qu'il représente pour moi, ce que je veux qu'il représente pour elle. L'olivier de Saint-Dionisy doit continuer de porter des fruits. 

Je forme le voeu d'officier la cérémonie dès qu'il sera possible pour la Hérauderie de France, et compte tenu de nos lieux de résidence respectifs, peut-être à mi-chemin, si cela arrange la Hérauderie, c'est-à-dire en Bourbonnais, ou en Orléans. 

Résolu, scellé et daté à Amboise, le 2 février 1461. 

Jehanne Elissa 


Le vingt-huitième jour de mars de l'an de grâce MCDLXI, en présence de nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite Montjoie, Roi d'Armes de France, Yolanda Isabel de Josselinière s'est présentée par-devant la noble demoiselle Jehanne Elissa de Volpilhatvicomtesse de Cauvisson, baronne de Malpertuis. Ladite Yolanda Isabel a fait foi, serment et hommage pour les terres et appartenances qu'elle doit d'icelle dans le vicomté de Cauvisson, sis en Languedoc, promettant de faire tout ce que bonne et loyale vassale doit et est tenue de faire à sa vraie et naturelle suzeraine; lequel hommage et serment de loyauté la vicomtesse a reçu de ladite vassale en la baisant de sa bouche. 

En conséquence de quoi, dame Yolanda Isabel de Josselinière se voit octroyer le fief de Saint-Dionisy, fief érigé en seigneurie et devient dame de Saint-Dionisy et portera : « d'argent, à l'olivier arraché de sinople », soit, après dessin : 

 


En témoin desquelles choses, nous, ladite Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, avons fait et fait mettre en cire d'or notre sceau à ce présent contreseing à Nevers, le vingt-huitième jour de mars de l'an de grâce MCDLXI.