Fief Baronnial (attribué en donation)

 

 

Actuel Seigneur : Aimelina de Sìarr 

Précédent Seigneur : Rekkared de Síarr, Cristòl de Sìarr 

 

 

Description du Blason : « D'azur, à la fasce fuselée d'argent et d'azur. »

Devise : /

Nom des habitants : Vinassanaises - Vinassanais

 

Seigneuries vassales recensées :

 

 

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Généralités historiques 

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Vestiges préhistoriques et antiques 

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Architecture civile 

  • L'ancien château seigneurial de Vinassan, situé sur la place, a été divisé en habitations particulières. Il existe encore le grand escalier en pierre et d'autres vestiges 
  • Ruines intéressantes d'un vieux château féodal perché sur un mamelon dépendant du domaine de Marmorières


Architecture sacrée 

  • L'église de Vinassan, de style roman, à trois nefs, est magnifique. Elle a été reconstruite en 1896 sur l'emplacement de l'église du XIe siècle, dont on a conservé l'abside. Jolie chaire en bois sculpté. Fonts baptismaux remarquables. 
  • Ruines intéressantes de sa chapelle du château féodal perchée sur un mamelon dépendant du domaine de Marmorières.

LLyr di Maggio a écrit:
Lettre Patente d'Anoblissement de Messire Rekkared 
Enregistrée par Charles de Bourbon, Héraut du Roy 
En ce 25ème jour du mois de février de l'an de grâce 1453
 

Hérauderie du Languedoc a écrit:
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~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ DE PAR LE ROY ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 

Lettres Patentes d’anoblissement 

Vaspaulon, par la volonté Divine et des Hommes, Comte du Languedoc. A tous ceux qui ces présentes lettres verront, présent et advenir salut. 

La tendresse que la nature Nous donne pour ledit "Rekkared", et beaucoup d’autres raisons qui augmentent considérablement ces sentiments, Nous obligeant à luy en donner les marques, et luy donner des marques publiques de cette reconnaissance pour assurer son état, Nous avons estimé nécessaire d’expédier à cet effet ces Lettres Patentes d'anoblissement. 

A ces causes, et autres considérations à ce Nous mouvans, de nostre grâce spéciale, pleine puissance, et autorité Comtale, Nous avons par ces présentes signées de nostre main, déclaré et déclarons remettons le fief de "Saint-Félix" entre les mains du susdit "Rekkared", et érigeons ledit fief en "baronnie". La susdite personne prête serment d’allégeance envers nostre personne pour le susdit fief. 
Par voie de conséquence ladite personne prend le titre et le nom de "Baron de Saint-Félix"

Voulons, ordonnons et Nous plait que cy-après, tant en jugement qu’autrement, et en tous actes particuliers et publics, la susdite personne soit tenue, censée et réputée comme nous la tenons, censons et réputons possédant le susdit fief pour en jouir faire et disposer comme bon luy semblera, ainsi que des titre, honneurs, autorités, prérogatives, et préséances qu’il confère. 

Qu’à ces fins ladite personne puisse et soit loisible de les tenir et posséder en nostre Comté et dans tout le Royaume de France, car tel est nostre bon plaisir. 

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Liste des Mérites et des qualités : 

Rekkared lui est un homme de savoir, qui travaille dans l'ombre, au combien utile a un comté. Il a su démontrer tout ses talents de porte parole et d'archiviste en Languedoc ainsi que tout sa diplomatie. 
C'est un homme de bien et pour cela je le nomme Baron de Saint-Félix. 
Rekkared est un homme qui a travailler dans l'ombre mais qui est admirable tant son travaille est admirable. 
Il a créé les archives en Languedoc, et a été un brillant conseiller et un porte parole des plus diplomates lors du mandat du conseil provisoire. Ceci mérite donc selon moi récompense. 

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A Montpellier, le 25éme de janvier de l'an de grâce 1453. 
Vaspaulon, Comte du Languedoc 





Hérauderie du Languedoc a écrit:
Messire Rekkared est autorisé à porter les armoiries de la Baronnie de Saint-Felix près Vinassan : 
D'azur à la fasce fuselée d'argent et d'azur
 

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LeGueux a écrit:
Citation:
Citation:
Nous, Rekkared, anachorète à l'ermitage de Saint-Antoine de Galamus, en Corbières 

à vous, membres de la noblesse & Roy d'armes de France, & vous mon fils, Cristòl, qui présente lettre verrez, 

salut. 

La majesté divine ayant bien voulue, par son infinie miséricorde, mon cher fils bien aimé, me faire connaître, depuis quelques temps, le néant du monde et la vanité de ses grandeurs, & de nous donner en même temps un désir ardent des biens éternels, qui doivent, sans comparaison, être préférés à tous ceux de la terre, lesquels sa majesté ne nous donne que pour cette unique fin : nous avons cru ne pouvoir mieux correspondre aux faveurs d'un si bon Père, qui nous appelle pour le servir, qu'en lui sacrifiant & en mettant à ses pieds cette couronne baronnale pour penser uniquement à le servir, pleurer nos fautes, & nous rendre moins indignes de comparaître en sa présence, quand il voudra bien nous appeler à son jugement. 

Nous avons pris cette résolution avec beaucoup plus de ferveur, quand nous avons vu que Carmen, que Dieu, pour notre bonheur, nous a donné comme épouse, entrait en même temps dans les mêmes sentiments & était résolue avec nous, de mettre sous les pieds le néant des grandeurs et des beins périssables de cette vie. Nous avons donc résolus, tous les deux, de mettre en exécution ce dessein & nous le mettons en œuvre aujourd'hui, ce XXIe jour de décembre, début notre hiver, avec d'autant plus de plaisir que nous remettons ladite couronne baronnale entre les mains d'un fils que nous aimons avec une extrême tendresse, digne de la porter. 

Oui, notre cher fils, vous devez bien connaître tout le poids de cette dignité & penser à la remplir en tout ce qu'elle vous oblige. 

Nous prions Dieu de tout notre cœur, notre très cher fils, pour qu'il vous accorde la grâce & vous comble de tous les dons dont vous aurez besoin pour le gouvernement de la baronnie de Saint-Félix, qui est maintenant vôtre, afin que nous puissions avoir la consolation d'entendre dire dans notre retraite, à l'ermitage de Saint-Antoine de Galamus, que vous êtes un grand baron. Quelle joie ne sera-ce pas pour un père qui vous aime & qui vous aimera toujours tendrement ! 

Et nous espérons que vous conserverez, toute votre vie, les mêmes dispositions que je vous ai connues jusqu'aujourd'hui. 

Pour que la sincérité de notre abdication obtienne une vigueur plus ferme pour les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer pour une dernière fois par l'impression de notre sceau, dont la matrice devra brisée afin qu'elle ne puisse jamais resservir. 

Rekkared, ex-humble baron de Saint-Félix près de Vinassan en Narbonnais, ex-seigneur de Vinassan, a écrit et ratifié, 

Date en l'enceinte du donjon de Saint-Félix près de Vinassan en Narbonnais, le samedi XXIe jour de décembre de l'an MCDLV [vendredi 21 décembre 2007]

Qu'il puisse en être ainsi, heureusement. 



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Nous, LeGueux d'Alanha, dich Lengadoc, héraut de marche du Languedoc, en laquelle est sise la baronnie de Saint Felix de Vinassan, 

à tous et toutes que le présent acte liront, 

Attestons que cérémonie publique fut effectuée devant foule et témoins, 

et notamment en présence de messer Llyr di Maggio, dit Touraine, donà Polstéphie d'Alanha, messer Louis Raphaél et dona Marguerite d'Appérault, donà Maridouce et messer Djahen Shaggash, de donà Clemence de l'Epine ainsi que de sieur Skip, qui ont en outre paraphé le present acte, ainsi que de la mienne. 

Validons et contresignons le dit acte de cession, 

Disons que désormais Messer Cristòl de Siàrr est seigneur titulaire de la baronnie de Saint Félix de Vinassan, sise en Languedoc. 

Apposons notre scel afin que nul ne puisse contester la validité du present acte. 

Qu'aristote garde le père et le fils en sa sainte garde. 

Fach en Sant Feliç de Vinassan lo tercen de Juhn de l'an de pascas 1456. 
 


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Citation:


Cristòl a écrit:
De moi, Cristòl de Sìarr, humble Vicomte des Fenouillèdes, Baron de Saint-Félix & Chevalier de France, 

Aux généalogistes royaux de Sant-Antoni-lo-Pichon, 
A Klan l'Acier, Coms de Lengadòc, suzerain de la terre d’òc que je chérirai à jamais, 
A Nebisa de Malemort, ceinte d’une couronne moins pesante que son orgueil, 

Salut. 

Il vient un temps où les mots échouent à décrire le cœur d’un homme. Quand ce temps vient & que l’expérience a empli ce cœur de tant de savoirs, de tant de regrets, de tant d’aspirations contradictoires, quoique nécessaires, pour la fin de sa vie, il ne reste à cet homme qu’à faire le sacrifice de ce à quoi il peut renoncer du meilleur gré ; ce faisant élaguant les branches les plus fournies qui étouffent l’arbre de sa vie & le contraignent à une fructification multiple mais chétive, il laisse la lumière entrer jusqu’au tronc central de l’arbre & permet aux branches restantes de s’épanouir & de porter de rares mais beaux fruits. 
Fidèle ainsi à la devise que je me suis donnée, jadis, dans le vœux pieux de suivre les traces d’un père non parfait, mais exemplaire, le temps est venu pour moi, avant l’hiver de mes jours, de tailler toute branche dont il m’est permis de faire l’économie ; je choisis l’abandon de ce que je gagnai par héritage, par ténacité, par honneur, par douleur, l’abandon d’une noblesse qui m’a accueilli sans que jamais je ne m’en crusse tout à fait digne, moi que le sort avait fait grandir loin de mon sang & loin de toutes les considérations gonflant le cœur d’un homme du monde. 
Ainsi que mon père jadis renonça en ma faveur à toute matérialité & partit, anachorète, vivre de savoir & d’errances dévotes, je souhaite abandonner toute dignité de parchemin & en revêtir, de mon seul gré, & voulant choisir le moment avant d’y être contraint par la Mort, mes héritiers. 

Qu'ainsi, ayant pour héritier devant la coutume de Saint-Félix le Seigneur de Marmorières, Lop Guilhem d'Alanha, fils de mon épouse, frère de ma fille ; ayant par droit de sang & légitime naissance pour héritière devant les lois royales Aimelina de Sìarr, née de mon union d'avec sa mère Paula-Estèva d'Alanha & légitimée par le mariage, je dispose qu'icelle fille hérite en propre des deux fiefs que je tiens du Comte du Languedoc, à savoir la Vicomtat de Fenolhèdes & la Baronnie de Sant-Féliç. 

Je la prie de comprendre la coutume de Saint-Félix faisant de son frère Lop Guilhem héritier de cette baronnie ; & plaise à mon héritière qu'elle fasse dès à présent entrer son propre héritier en jouissance de la terre qui lui revient par coutume & pour expier la faute que je commis par le passé à l'égard de son père, mon parrain. Plaise également à mon héritière de pardonner cette faute que je commis, au nom de laquelle son héritage se voit diminué, si par l'honneur dont je la crois vêtue elle consent à cet acte ; & s'il devait se faire qu'elle n'y consentît point, elle serait alors Vicomtesse de Fenouillèdes & Baronne de Saint-Félix, terres que je lui recommande d'entretenir avec soin ; & si par sagesse elle consentait par sa propre renonciation à revêtir son frère du titre de Baron de Saint-Félix, c'est à tous deux que je formule cette recommandation, chacun pour la terre dont il aura la charge. 
Je lègue encore dès à présent à Aimelina de Sìarr, ma légitime fille, la couronne vicomtale que me légua jadis Marguerite de Volpilhat « pour en ceindre le front de la future vicomtesse des Fenouillèdes », car il se fit que la Vicomtesse des Fenouillèdes, mon épouse, avait couronne plus haute à arborer, & il se fait que ma bien aimée & légitime fille porte l'essence de l'amour que j'eus pour Marguerite de Volpilhat, item celui qu'en conçut sa mère Paula-Estèva d'Alanha. 

C'est enfin à la Couronne de France que je rends ma dignité de Chevalier de France ; je servis sans arrière-pensées la Couronne que j'aime & au nom du paratge occitan, sans quoi il n'y aurait de valeurs chevaleresques ; rendu à cet âge de ma vie, & à ces personnes à servir, je ne peux plus avant remplir mes devoirs de sincérité de cœur ; à l'heure de rendre ce titre qui, de tous, représenta le plus pour moi, je n'ai pas un regret, mais un vœu pour la France : la paix & le désintéressement des grands qui nous gouvernent. Je considère comme un privilège de me retirer dans la pleine conscience de mes actes, lorsque mon entendement n'est point gâté par l'âge. 

Pour faire valoir pleinement & pour les temps à venir le présent acte de renonciation, je l'ai scellé de mon sceau & y ai apposé mon seing, le vendredi, XIVème jour des kalendes de novembre de l'an d'Horace mil quatre cent quatre vingt neuf [19 octobre 2011]. 

Christophorus Siarris 
E fructu arbor cognoscitur.
 




DONATION ENTRE VIFS
 



Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite 
Phylogène
, Maréchal d'Ames royal : 


  • prenons acte de la volonté formulée par Sa Grandeur Cristòl de Sìarr, comte du Gévaudan, vicomte de Fenouillèdes, baron d'Alaigne et de Saint-Félix, seigneur de Mireval, chevalier de France, de transmettre de son vivant les titres et terres de Fenouillèdes et de Saint-Félix à sa fille Aimelina, fruit de son union légitime avec Paula-Estèva d'Alanha; 

  • conséquemment, considérant la majorité du donataire et la conservation par le donateur d'un fief de plus haut rang du fait de l'union sus-citée et considérant les coutumes héraldiques et les lois héraldiques royales du neuf juillet de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-huit révisées le six juillet de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-neuf au chapitre relatif au lignage noble et à l'hérédité, décrétons que ladite Aimelina jouit désormais de plein droit du vicomté de Fenouillèdes et de la baronnie de Saint-Félix, mouvants du comté du Languedoc, et de tous les droits, prérogatives, honneurs, préséances, privilèges, franchises, fruits et profits y étant attachés; 

  • enjoignons la nouvelle vicomtesse à porter titre et à arborer armes de son fief; 

  • précisons qu'en vertu des coutumes et lois susdites, Sa Grandeur Cristòl de Sìarr abandonne par suite tout droit sur les fief ainsi transmis.


Rédigé et scellé sur les routes du sud le vingt-sixième jour d'octobre de l'an de grâce MCDLIX.