Fief Seigneurial issu de mérite (non-attribué)

Vassal du Comté du Tournel

 


Actuel Seigneur : 

Précédent Seigneur : 

 

 

Description du Blason : « D'argent, à trois rocs de gueules posés 1-2, surmontés chacun d'une corneille de sable. »

Devise : /

Nom des habitants : 

 

 

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Généralités historiques 

Au sud de la haute vallé du Lot, sur les flancs du Mont Lozère, se trouve la seigneurie de Serviès. Le château est perché sur un rocher escarpé et occupe une position stratégique importante qui lui permet de protéger la baronnie du Tournel des incursions venues des Cévennes. Le fief de Serviès, attesté dès le XIVe siècle, est inféodé à la famille Villaret .Ses origines et son étendue restent en grande partie inconnues. Dans l'hommage de Guigon de Villaret, seigneur de Serviès, à Odilon Guérin, baron du Tournel, le 13 juin 1314, il est question d'un château et d'un domaine qui s'étend jusqu'au Bleymard et Cubières à l'est, pousse jusqu'à la haute vallée du Lot au nord. A l'ouest, il devait partager une "frontière" avec la seigneurie de La Loubière et être délimité au sud par l'antique voie de Serviès sur le Mont Lozère.De par sa position sur les flancs du Mont Lozère et non loin de deux voies de transhumances, le fief de Serviès devait essentiellement tirer ses revenus de l'élevage de bétail. Une caractéristique déjà évoquée au Ier siècle par Pline l'Ancien. L'auteur romain évoque un fromage, sans doute une tomme de lait de vache, qui fut le plus estimé par ses contemporains à Rome. 

 

Vestiges préhistoriques et antiques 

  • L'auteur romain Strabon (Ier siècle) mentionnait la présence de mines d'argent chez les Gabales. C’est au Bleymard (non loin de Serviès), entre les hameaux du Mazel et de Neyrac, que les travaux miniers antiques sont les mieux connus. Il s'agit en fait d'exploitation de plomb argentifère. Plusieurs outils et vestiges ont été trouvés dans la région, de même que des traces d'une exploitation des forêts du Mont Lozère dès l'Antiquité. 
  • La via servelaria ou voie de Serviès, appelée parfois également estrade de Serviès, reliait Lanuéjols à Villefort pour rejoindre la voie Regordane en passant par le pic de la Réglisse, les sommets de Crucinas et de Finiels sur le Mont Lozère et Costeilades. Une autre voie antique relie Mende à Villefort un peu plus au nord, la via soteirana. Ces deux tracés devaient encore être très utilisés au Moyen-Âge comme chemins de draille (transhumance) pour les troupeaux.

 

Architecture civile 

  • L'existence d'un château est attesté dans l'hommage rendu par Guigon de Villaret en 1314, mais aucune information précise n'existe sur cette place forte, totalement effacée par le temps et donc, il n'existe donc aucun vestige aujourd'hui.


Architecture sacrée 

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