Fief Baronnial (attribué en héritage)

 

 

Actuel Seigneur : Salvaire d'Irissarri 

Précédent Seigneur : Phelipe de Saunhac, Aymeric_de_Saunhac 

 

 

Description du Blason : « D'or, au château, donjonné de trois pièces de gueules, ouvert d'azur, entre deux haches adossées du dernier ou parfois D’or, à un château sommé de trois tourelles de gueules, maçonné, ajouré et coulissé de sable, les deux tourelles à dextre et à sénestre sommées chacune d’une hache d’armes d’azur, le tranchant faisant face au flanc de l’écu. »

Devise : /

Nom des habitants : /

 

Seigneuries vassales recensées :

 

 

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Généralités historiques 

  • Le village d’Apcher, situé sur la commune de Prunières, culmine à 1060 mètres d’altitude. Il offre un formidable panorama sur la Margeride (depuis Saint Flour jusqu’au truc de Fortunio), sur les contreforts de l’Aubrac et sur les routes menant vers le Sud. Apcher, au patrimoine architectural exceptionnel est implanté sur l’ancienne route de pèlerinage du Puy en Velay vers Conques et Saint Jacques de Compostelle. Protégé naturellement par un pic rocheux sur ses cotés Nord et Est, l’implantation du château d’Apcher n’est pas le fruit du hasard. Château-chef et lieu de résidence de la puissante Baronnie d’Apcher, l’une des huit baronnies du Gévaudan, le site d’Apcher reste l’un des vestiges de l’époque féodale le mieux conservé de toute la Margeride et du Haut-Gévaudan. 
  • Le Vicomte de Lescure, dans son imposant Armorial du Gévaudan, propose une origine ancienne à cette famille, remontant au Xleme siècle, et dont Henry d’Apcher, chevalier croisé en 1096, serait l’ancêtre. Selon lui, cette première famille d’Apcher tomba en quenouille dans le courant du douzième siècle. Alix d’Apchier, dame d’Apchier, fille héritière du dernier baron de sa race, porta la baronnie à son mari Guérin de Chateauneuf, de la famille de Randon. 
  • Garin d'Apchier fut probablement Guérin de Châteauneuf, baron d'Apchier par son mariage avec Alix d'Apchier au XIIème siècle, « noble châtelain du diocèse de Mende [...] vaillant et bon guerrier, généreux bon troubadour et beau chevalier ». 
  • C’est dans un acte d’hommage rendu à l’évêque en 1180 que le château d’Apcher est cité et mentionné comme tel pour la première fois. C’est Garin de CASTRONOVO dominum de Apcherio qui prête hommage à l’évêque de Mende ALDEBERT III pour le « castrum de Apcherio ». En vertu de l’acte de paréage (la Bulle d’Or) signé en 1160 entre l’évêque de Mende Aldebert III et Louis VI, c’est l’évêque qui devient le suzerain des seigneurs du Gévaudan, ces derniers lui doivent allégeance et fidélité et doivent se soumettre à sa justice. 
  • Le premier seigneur nommément cité dans les documents d’archives est Guérin III de Châteauneuf, chevalier, probable petit fils du premier membre des Châteauneuf-Randon d’Apcher. Il est co-seigneur de Châteauneuf-Randon, seigneur d’Apchier et de Montaleyrac . Guérin III prête hommage en 1236 à Hugues, comte de Rodez puis, en 1245, il prête hommage à l’évêque de Mende pour les châteaux de Saint Alban, d’Apchier, de Montaleyrac, de Montrocous, de Randon et de Châteauneuf. Il épousa Béatrice de Châteauneuf puis Luce de Montjézieu, adjoignant à la baronnie les possessions de Montjézieu sur le causse de Sauveterre. 
    Il participa à la septième croisade du roi Saint-Louis. Parti d’Aigues-Mortes le 28 août 1248. Guérin d’Apcher débarqua à Damiette le 5 juin. Le 6 juin les armées de Saint-Louis entrent dans Damiette que les armées du sultan ont évacués dans la nuit. Le 8 février 1250, l’armée croisée bat à La Mansourah, au sud de Damiette, l’armée du sultan, composée d’esclace Turcs appelés mamelouks. ll est capturé par les Égyptien le 6 avril 1250 en même temps que le roi et les douze mille combattants de son armée. 
    Enfermé au Caire, Louis IX et les combattants survivants ne seront libérés que le 8 mai 1250. La troupe rejoint alors Saint-Jean d’Âcre. Guérin a du revenir en Occident avec Charles d’Anjou et Alphonse de Poitiers à l’automne de la même année . 
    De retour sur ses terres, il fera élever, pour satisfaire à un voeux, la chapelle Saint-Jean à proximité de son château. Il est mort en 1252. 
    Sa fille Eléonore d’Apcher est l’aïeule du pape Grégoire XI . 
  • Au XIVème, l'alchimiste Etienne Pépin y tenta un envoûtement sur la personne de l'évêque de Mende. 


Vestiges préhistoriques et antiques 

  • Si le nom d’Apcher est associé à ses Barrons, tout laisse à supposer que le site ait été occupé très tôt dans l’histoire, des hommes s’y étant installés pour profiter de ses défenses naturelles très avantageuses.

 

Architecture civile 

  • Village et abords. 
  • La première trace du château remonte à 1180, lorsque Garin de Châteauneuf, seigneur d'Apcher et co-seigneur de Châteauneuf-Randon, rend hommage à l'évêque de Mende Aldebert III du Tournel. Le donjon et la chapelle du XIIIeme siècle construits sur un roc de granit sont deux vestiges de l’ancien château des Barons d’Apcher. La baronnie d'Apchier régnait sur tout le nord de l'Aubrac gévaudanais, entourée de celles de Peyre et de Mercœur. Cependant le château principal qu'est le château d'Apcher, n'était pas au centre de cette baronnie, mais à l'est de celle-ci. 
    Le donjon et la chapelle faisaient partie intégrante du castrum d'origine qui se composait de différents bâtiments réservés au logis du seigneur ; un four, un jardin, un puit, une basse cour permettaient l’alimentation en eau et en vivres. L’enceinte était flanquée de trois tours en éperon au sud, on peut encore apercevoir leurs assises. 
    Un parchemin de 1368 retrace l’affaire ayant opposée les habitants de Saint Chély et d’Apcher à leur seigneur. Ceux-ci sont tenus d’assurer des gardes au château d’Apcher, mais face au manque de fortification ils refusent de servir. Bien qu’il y soit dit que le lieu est clos et qu’il comporte au moins une porte son degré de défense doit être nettement inférieur à celui de Saint Chély pour que les habitants fassent une réclamation à ce sujet. On peut donc supposer que des travaux de fortification aient eu lieu sous l’impulsion des habitants au milieu du XIVème siècle. 
    Plus aucun acte ne fait état du château d’Apcher jusqu’à un texte de 1541 soit deux siècles après le parchemin de 1368. Il s’agit d’un acte de dénombrement des terres appartenant au baron François d’Apcher. Le château y est décrit comme habitable et non détruit, cependant tout laisse à supposer que le château n’est plus aussi important qu’aux siècles passés. Apcher resterait le chef lieu de la baronnie mais d’une manière plus symbolique. 
  • Visible à des lieues à la ronde, la tour d’Apcher continue depuis l’époque féodale à symboliser la puissance des Barons d’Apcher. Si son but premier est la défense, le donjon est également un élément capital de l’organisation féodale par lequel se manifeste le pouvoir des seigneurs. La position dominante qu’ils occupent dans cette architecture leur permet d’asseoir leur puissance sur la population placée sous leur protection. 
    Assis sur un pic rocheux qui atteint à son plus haut point douze mètres, le donjon se développe sur quatre niveaux pour une hauteur totale de dix sept mètres. Les murs d’une épaisseur de 1.60 à 1.80 mètres expliquent certainement la longévité de cet édifice qui est mentionné pour la première fois dans un acte de 1295 retraçant une cérémonie au château d’Apcher. On y fait mention de la « turris » en haut de laquelle on crie le nom du seigneur trois fois et on fait sonner la trompette. 
    Sa position dans un angle du château, au sommet d’un édicule rocheux redressé par la main de l’homme, et l’inaccessibilité de la porte (située à 3.50 mètres du sol) ainsi que plusieurs autres traits architecturaux sont caractéristiques des donjons de type philippiens, celui d’Apcher datant certainement du milieu du XIIIème siècle. 
    Le donjon n’était pas le lieu d’habitation du seigneur et de sa famille. Il s’agissait du dernier élément de défense d’une place forte. Lors d’une attaque ou d’un siège on y stockait les richesses et les archives de la famille, pour finalement s’y réfugier si l’ennemi parvenait à franchir les murs d’enceintes. Le confort y est donc sommaire et les décorations inexistantes. A Apcher chacun des quatre niveaux a une superficie d’environ 9 m2, la circulation d’un étage à l’autre se faisait via une échelle menant à un trou d’homme et seules deux cheminées permettaient de chauffer les deuxièmes et quatrièmes niveaux. Les seigneurs, pouvant être à chaque instant en guerre les uns avec les autres, ils tenaient beaucoup à ce que leurs voisins ne trouvassent pas, s’ils venaient l’attaquer, des défenses disposées comme celles qu’ils possédaient chez eux. Chacun s’ingéniait ainsi à dérouter son ennemi, parfois l’ami de la veille ; aussi, lorsqu’un seigneur recevait ses égaux dans son château, fussent-ils ses amis, avait-il le soin de les loger dans un corps de bâtiment spécial, les recevait-il dans la grand-salle, mais ne les conduisait-il que très rarement dans le donjon, qui, en temps de paix, restait fermé et menaçant.


Architecture sacrée 

  • La chapelle castrale dédiée à Saint Jean Baptiste se situe au Nord du donjon. L’édifice de caractère roman, construit sur le roc avec des pierres de granit et couvert en lauze de schiste. 
    Un texte de 1145 mentionne déjà à cette époque une église alors rattachée à la puissante abbaye de la Chaise Dieu. La présence de cet édifice primitif est attestée par la découverte lors d’une campagne de fouille d’une abside semi-circulaire bâtie en petit moellons de granit et située sous l‘actuel dallage du transept. 
    C’est ensuite Guérin III d’Apcher, de retour de la septième croisade au milieu du XIII ème siècle, qui entreprend des travaux de modification de la chapelle initiale. C’est à cette époque que l’abside primitive est arasée et remblayée. Elle laisse place à une abside à cinq pans voûtée en cul de four, qui selon la règle générale est orienté en direction de Jérusalem. La nef unique est complétée de deux travées. La travée de droite et le pan central de l’abside sont percés de deux baies romanes. Le chevet présente un décor d’arcature retombant sur des colonnettes d’angles décorés de feuillages stylisés. Le réemploi de l’édifice originel explique l’élévation importante de la chapelle actuelle. 
    Les XIVème et XVème siècles donnent lieux à une importante campagne de travaux, au cours de laquelle fût réemployé un grand nombre d’éléments anciens, comme les colonnes et les corniches. La porte d’entrée surmontée d’un arc surbaissé ainsi que les peintures mises à jour sous l’enduit des murs dateraient de cette même époque. 
  • Statue de vierge en majesté datant de la première moitié du XIIIème siècle et dite « Vierge d’Apcher ». 
    Elle a certainement été réalisée dans la seconde moitié du XIIIème siècle. Il s’agit d’une Vierge en Majesté, en bois, qui se caractérise par la pauvreté du métal qui la recouvre. La statue de la Vierge d’Apcher a été réalisée dans un premier temps en cire d’abeille. A partir de ce travail, fut réalisé un moule en plâtre dans lequel on versa l’étain et le plomb. Cette coque de métal fût ensuite fixée sur âme de bois, le siège reste lui en bois apparent, mais a été peint tout comme la statuette. 
    La Vierge à l’Enfant, comme toutes les autres statues de ce type a été sculptée dans du bois de conifère. Plusieurs points communs caractérisent les statues de cette époques. La façon très droite dont la vierge est assise et le fait qu’elle porte l’enfant entre et non sur ses genoux. La vierge est généralement représentée avec des mains très grandes, c’est le cas de celle découverte dans la chapelle Saint Jean d’Apcher. Le voile de la Vierge d’Apcher repose sur ses épaules, elle porte une robe sans ornement et tient un fruit ou une boule dans la main gauche. L’enfant porte une couronne ornée de trois gros disques sur le bandeau et d’un gros disque central et tient dans sa main gauche un livre dressé. 
    Il laisse fort à supposer que cette statue ne représentait à l’époque que peu de valeur, ce qui explique le peu d’exemplaires parvenus jusqu’à nous. Elle fut certainement réalisée à partir du modèle d’une vierge d’orfèvrerie rare et précieuse.

Cristòl a écrit:
Vanyel a écrit:
Messire Phelipe de Saunhac, 
Seigneur de Giry et Saunhac 
Pour l’octroi d une baronnie 

Charges exercées : 
- Marchand ambulant pour le comté (mai-juin 1455) 
- Juge (juillet-octobre 1455 puis de mi-novembre-décembre 1455) 
- Ambassadeur du Languedoc en Lyonnais Dauphiné depuis octobre 1455. 

Mérites : 
- Auteur de la loi sur le sursis 
- Architecte des nouveaux locaux des textes de lois et archives judiciaires du comté 


Messire Phelipe, 

Il est des hommes qui oeuvrent avec prudence et de façon réfléchie pour le bien du comté, qui ne dévoilent leurs travaux qu une fois ceux-ci mûris et créent dans le présent des outils pour l avenir, je pense que Messire Phelipe de Saunhac fait parti de ces hommes. 

Il a commencé à servir le comté en se mettant à disposition pour partir en tant que marchand ambulant sur les routes, prenant le risque de faire quelques mauvaises rencontres de façon à ce que le comté puisse honorer en temps et en heure les contrats passés avec les provinces voisines. Il a toujours été d une grande disponibilité même à des heures indues et a su présenté un visage amical aux voisins rencontrés lors des échanges. 

Il a ensuite été juge lors de 2 mandats consécutifs, a toujours rempli son rôle de façon juste et impartiale. Au conseil, il nous a fait bénéficié de ses commentaires éclairés avec une touche d humour qui n enlevait rien au sérieux de ses propos. 
Soucieux de ce que les personnes puissent avoir droit à une seconde chance, il a été l auteur de la loi sur le sursis. 
A côté de cela, il a travaillé dans l ombre sur la construction et l organisation de nouveaux bâtiments 
pour les textes de lois et archives judiciaires du Languedoc. Le résultat qu il nous a dévoilé est tout simplement étonnant. La fonctionnalité des nouveaux locaux est telle que les générations futures de conseillers à la justice pourront les utiliser avec aise. Il a montré qu il pensait par delà le présent et a offert des outils à la justice de demain. 

Continuant à s investir dans le Comté, il est depuis octobre 1455 ambassadeur en Lyonnais Dauphiné et s acquitte de sa tâche avec le même sérieux que nous lui connaissons au conseil. 

Pour son dévouement et la qualité de son travail, je souhaiterais que messire Phelipe de Saunhac soit élevé au rang de baron. 

Fa en Montpelhier, lo 20 Décembre de l'an de Pascas 1455. 

Vanyel de Lunèl, Comtessa de Lengadòc. 

 


Citation:
Par la présente, Nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, Maréchal d'Armes de France, Premier Maistre d'Hostel de leurs Majesté le Roy Levan le IIIe de Normandie et la Reyne Catherine-Victoire, Marquise de Valois, Héraut de Touraine Par le blancseing octroyé durant son absence par le Roy d'Armes de France en personne, après consultation du collège héraldique, validons et contresignons les procédures d'anoblissement suivantes proposées par Dame Dona Vanyel, Comtessa du Languedoc, Baronna de Lunèl. 


  • Messire Phelipe de Saunhac, est élevé au rang de Baron d'Apcher 
    Il portera « D'or, au château, donjonné de trois pièces de gueules, ouvert d'azur, entre deux haches adossées du dernier ». 
     


    [...] 


Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux reglements Héraldiques et nous engageons Le Héraut du Languedoc à estre le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyant et l'octroyé. 

Faict le XIe jour du Mois de Janvier 1456 sous le regne de nostre souverrain bien aimé le Roy Levan le troisieme de Normandie. 

 

Citation:
Citation:
Moi, Phelipe de Saunhac, Vicomte de Randon, Baron d'Apcher, Seigneur de Giry en Nivernais, 


À vous, hérauts ès généalogie, 
Salut. 
Par la présente, je souhaite transmettre, en vertu du lignage noble et de mon vivant, mes titres, fiefs et devoirs de Vicomte de Randon, Baron d'Apcher et Seigneur de Giry à mon fils, Aymeric de Saunhac. 
Je demeurerai, par mon épouse, Umiko de Prume, Vicomte de Voiron, Baron de Varces et Seigneur de Fontaine. 
Ainsi je renonce pour moi aux fiefs de Randon, Apcher et Giry. Les deux premiers, en vertu des édits sur le lignage noble, iront directement à mon fils, désormais majeur, qui prêtera allégeance au Languedoc en son nom propre pour les temps à venir. Le troisième, Giry, que je tiens de l'insupportable Duchesse du Nivernais, Béatrice de Castelmaure, ma nièce, sera réattribué selon son bon plaisir. J'espère toutefois que son orgueil n'ira pas jusqu'à nier à mon fils un héritage dont Charles de Castelmaure, mon frère, a voulu doter ma lignée. 
Qu'il soit également su, que, dès ce jour et dans l'attente de la validation de la présente transmission par les hérauts généalogistes, que l'on dit fort occupés, je donne procuration à mon fils et héritier Aymeric de Saunhac pour prêter allégeance en mon nom, en attendant de pouvoir le faire en son propre nom. Copie de cette lettre sera ainsi envoyée au Héraut du Languedoc, pour faire valoir ce que de droit. 
Qu'il en soit ainsi, heureusement. 
Fait à Randon, le 10 février de l'an d'Horace MCDLVIII. 
 

Citation:
Vu les édits héraldiques ; 

Su les coutumes héraldiques ; 
Vu la demande de leg par Phelipe de Sauhac pour son fils, le X de février mil quatre cent cinquante-huit ; 

Considérant que Aymeric de Saunhac est issu du mariage de Phelipe de Saunhac & de Umiko de Prume ; 
Considérant que Phelipe de Saunhac est baptisé ; 

Nous, Félix Barrauld, décrétons que la vicomté de Randon, sise en Languedoc, est léguée à Aymeric de Saunhac. Celui-ci est d'ore en avant vicomte de Randon. Nous l'enjoignons à porter les armes & les titres de son fief, & à remplir les devoirs y afférents. 

Item, nous décrétons que la baronnie d'Apcher, sise en Languedoc, est léguée à Aymeric de Saunhac. Celui-ci est d'ore en avant baron d'Apcher. Nous l'enjoignons à porter les armes & les titres de son fief, & à remplir les devoirs y afférents. 


Copie sera transmise au héraut Languedoc dans le cadre de la mise à jour du nobiliaire provincial. 

Donné à Paris, le XIX de février mil quatre cent cinquante-huit 

Félix Barrauld, dit « Mnémosyne » 

 

 

Citation:

CERTIFICAT DE SUCCESSION NOBILIAIRE
 



Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite 
Montjoie
, Roi d'Armes de France : 


  • prenons acte du trépas de Monseigneur Aymeric de Saunhac, vicomte de Randon, baron d'Apcher

  • en outre, considérant les coutumes héraldiques et les lois héraldiques royales du neuf juillet de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-huit révisées le six juillet de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-neuf en leur chapitre six relatif au lignage noble et à l'hérédité prévoyant le cas des successions prévues par voie testamentaire au bénéfice de ses collatéraux avec perte d'un niveau du rang des fiefs ainsi légués, considérant le testament dudit Aymeric de Saunhac dûment enregistré le vingt-huitième jour de novembre de l'an de de grâce mille quatre cent cinquante-neuf par la Hérauderie de France et désignant comme héritier Salvaire d'Irissarri, son cousin, décrétons conséquemment que ledit Salvaire d'Irissarri jouit désormais de plein droit des baronnies de Randon et d'Apcher, mouvantes du comté de Languedoc, et de tous les droits, prérogatives, honneurs, préséances, privilèges, franchises, fruits et profits y étant attachés; 

  • enjoignons le nouveau baron à porter titre et à arborer armes de ses fiefs en vertu des coutumes et décrets susdits.


Rédigé et scellé le trentième jour de novembre de l'an de grâce MCDLIX.