Fief Seigneurial issu de mérite (non-attribué)

Vassal de la Baronnie d'Aps

 


Actuel Seigneur : 

Précédent Seigneur : Ernest_Durée 

 

 

Description du Blason : « D'argent au cyprès de sinople. »

Devise : /

Nom des habitants : Saint-andéolaises - Saint-andéolais

 

 

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Généralités historiques 

  • St Andéol de Berg se trouve au cœur des montagnes de Berg qui culminent à 553 mètres. Ces montagnes sont caractérisées par une alternance de bancs marneux et de bancs calcaires à débit en boules rappelant des miches de pain d’où leur nom de « calcaires à miches ». 
    On trouve dans ces calcaires de nombreux fossiles, huîtres, ammonites, oursins…, témoins de la présence de la mer qui occupait la région au crétacé. L’érosion ronge peu à peu ces montagnes, de nombreux ravins s’y creusent, ils sont occupés par des ruisseaux plus ou moins pérennes. 
  • La date de la fondation du village n’est pas très sûre. A la fin du VIIe siècle (siècle), il paraît certain que la paroisse existait déjà. Il est aussi établi que le mas Deborne (maison de Patafla, aujourd'hui) existait déjà en l'an 877, comme l'atteste une charte de Charles le Chauve (Roi de France 810-877 et Empereur d'Occident 875-877). Cependant, il semble que la destruction ou le déclin d'Alba-la-Romaine, vers 411, ait provoqué la fuite d’un certain nombre de ses habitants dans les forêts qui couvraient alors entièrement la région de Berg, et que ces fuyards auraient alors constitué une première communauté, installée sur un territoire correspondant au "Saint-Andéol-de-Berg" d'aujourd'hui 
    Au XIIe siècle, les moines cisterciens de l'Abbaye de Mazan fondèrent une Grange dans la montagne de Berg (Grange cistercienne). Au début du XIIIe siècle, à la suite de dons et d'acquisitions, ils possédaient tout le pourtour de Saint-Andéol-de-Berg. Les conflits pour l'usage des sources et des pâturages étaient fréquents entre les religieux et les habitants de Saint-Andéol-de-Berg qui vivaient surtout d'élevage. C’est ainsi qu’en 1280, ceux-ci tuèrent un moine et pillèrent la Grange. Ce drame accéléra la fondation de la Bastide de Villeneuve-de-Berg, en 1284, par le roi de France Philippe III le Hardi, fils de Saint Louis, et l’abbé de Mazan, propriétaire de la commune de Villeneuve-de-Berg et désireux de se mettre sous la protection de la Couronne. 
  • La Vogue de Saint-Andéol-de-Berg se déroulait le premier dimanche de mai, correspondant ainsi avec la fête religieuse de Saint Andéol, patron du village, et avec la récolte des vers à soie. 
  • En 1570, l'évêque de Viviers avait confié la défense de Bourg-Saint-Andeol* au sieur de Blou, seigneur de Saint-Andéol-de-Berg.

 

Vestiges préhistoriques et antiques 

  • Le territoire de Saint-Andéol-de-Berg (1506 ha) était habité au Néolithique (6000 à 2500 avant J.C.). On a trouvé des tombes de cette époque aux quartiers du Clut (Clux au Moyen Âge) et du Pouzet. L’arbre Ferrat, point culminant du pays situé à 2 km 500 au nord du village, à 500 mètres d’altitude, est un vestige du culte de la Nature. On plantait des clous dans son tronc à la suite d'un vœu ou en mémoire d'une grâce obtenue (ex-voto).

 

Architecture civile 

  • Blonde de Deux-Chiens, baronne d'Alba , suzeraine de Saint-Andéol-de-Berg, y possédait un petit château fort qu'elle légua à son fils le 13 juin 1297. [On en a retrouvé les fondations lors de fouilles entreprises en 1842 dans le jardin de l'ancienne cure, entre la croix qui marque sur la place actuelle du village, l'emplacement de l'ancienne église, et la maison qui borde les jeux de boules de la place.]

 

Architecture sacrée 

  • Ancienne église, aujourd'hui détruite, datée du XIIe siècle et placée sous la protection de saint Andéol et de saint Léonard.